Viande
Pourquoi l’abattoir d’Alès pourrait fermer ses portes ?
Si l’abattoir d’Alès (Gard) n’a pas engagé des travaux de rénovation, pour un montant évalué à 11 millions d’euros, d’ici à fin septembre, le site pourrait fermer ses portes car il n’est plus aux normes.
Si l’abattoir d’Alès (Gard) n’a pas engagé des travaux de rénovation, pour un montant évalué à 11 millions d’euros, d’ici à fin septembre, le site pourrait fermer ses portes car il n’est plus aux normes.
L’abattoir d’Alès, situé dans le département du Gard, est sous la menace d’une fermeture d’ici à la mi-octobre, l’établissement n’étant plus aux normes. Pour se moderniser, le site avait déjà besoin en 2019 d’une facture de 7 millions d’euros, mais l’inflation étant passée par là, la somme nécessaire est dorénavant de 11 millions d’euros.
La mairie et les acteurs locaux de la filière viande sont toujours à la recherche de 5 millions d’euros pour préserver l’abattoir. Sa fermeture contraindrait de nombreux éleveurs à envoyer leurs animaux se faire abattre dans les départements voisins, et/ou de réduire leur cheptel.
« L’abattoir d’Alès est le dernier outil départemental de ce type. J’ai appelé l’ensemble des collectivités mais aussi le gouvernement, le ministre de l’Agriculture, Matignon, pour nous apporter ces cinq millions d’euros qui nous permettraient de boucler le financement des rénovations nécessaires et obligatoires », indique Christophe Rivenq, président d’Alès Agglo, cité par Francetv info.
Une enveloppe de 2,5 millions d’euros aurait déjà été promise par les collectivités, selon les médias occitans. Le maintien de l’abattoir « est vital pour l’avenir de beaucoup d’éleveurs dans le département, et même au-delà (sud Ardèche et sud Lozère) », insiste la Confédération Paysanne dans un communiqué. L’abattoir a transformé 4200 tonnes de viande en 2021, un volume en constante augmentation depuis sa réouverture après une vidéo de L214.