Poules : manque de lisibilité à court terme
Les plannings des abattoirs sont bien chargés pour les semaines qui viennent, avec un rythme de réforme qui s’accélère et quelques urgences liées à des salmonelles. En face, le commerce à l’export manque de visibilité. Certes, des marchés africains ont de nouveau ouvert leurs frontières après un an et demi de blocage lié à la grippe aviaire, mais les concurrents sont en place et les entreprises françaises doivent remettre en place leurs débouchés. Les prix ne sont par ailleurs pas aussi rémunérateurs qu’en 2015. Enfin, la propagation du virus H5N8 de la Belgique vers la France laisse les exportateurs incertains sur l’évolution des possibilités de vente vers l’Afrique. Cours stables.
Œufs : une fin de mois calme et atone
Comme les jours précédents, le marché des œufs calibrés et tout-venant manquait de dynamisme à la veille du week-end. En cause, une demande terne en fin de mois. Les acheteurs des grandes métropoles se montraient prudents à quelques jours des vacances et plusieurs opérateurs peinaient à écouler leurs volumes, notamment pour le calibre M. De nouvelles concessions tarifaires ont été constatées.