Poules de réforme : petit courant d’export en vif
Si certains abattoirs français ont eu des difficultés à faire tourner leurs outils à plein régime ces dernières semaines, il semble que les réformes s’annoncent en plus grand nombre à court et moyen terme. Les prix étaient stables la semaine dernière en Bretagne. Dans le reste de la France, on distinguait plusieurs tendances. Dans le Sud-Ouest, les réformes demeuraient compliquées et les prix planchers. Ailleurs, si les envois vers les abattoirs bretons demeuraient laborieux et mal valorisés, plusieurs éleveurs ont pu orienter leurs poules à des opérateurs belges et allemands à des cours supérieurs, d’où la plus large fourchette tarifaire cette semaine. Nos voisins germaniques ont en effet des besoins importants pour leur consommation intérieure.
Le commerce de la viande restait régulier. L’export vers l’Afrique reste fluide, à des prix bien inférieurs à ceux d’il y a deux ou trois ans, faute de pouvoir d’achat des populations locales. Les achats de l’industrie européenne demeuraient corrects mais les prix étaient sous pression, notamment du fait de la concurrence polonaise.
En poules de reproduction, rayons de soleil et vacances scolaires se conjuguent et la consommation en frais s’effondre. Les volumes sont limités, les prix sous pression.
Œuf calibré : la filière veut être à jour avant Pâques
Le marché français ne présentait pas de grands changements de tendance vendredi. Très tonique dans le quart Sud-Est et, dans une moindre mesure, dans les autres zones de villégiature, le calme dominait les échanges voire s’intensifiait sur le reste du territoire. Ainsi, insuffisantes chez les uns, les offres étaient trop larges chez les autres. Si l’équilibre restait proche pour les calibres P, G et TG, des surplus persistaient en calibre M. Des concessions de prix étaient réalisées par les opérateurs concernés qui ne souhaitaient pas voir leurs stocks progresser avant Pâques. De même, les professionnels devant réaliser des achats de complément restaient prudents, se couvrant a minima pour ne pas se retrouver avec trop de volumes une fois les fêtes de Pâques passées.