Porc : une offre mesurée dans l’UE, y compris en Espagne
Porc : Proche de l’équilibre en France, le commerce montre des signes d’embellie dans le reste de l’Union européenne. L’Allemagne a ouvert le bal de la hausse mercredi (+4 centimes), permettant à la Belgique de confirmer son mouvement haussier initié il y a deux semaines (+3 centimes). Ce vent de fermeté rassure les professionnels espagnols. Selon le Marché du porc breton, si une partie de la filière relève un petit ralentissement des exportations pays tiers, du fait d’un regain de concurrence des autres viandes communautaires, les ventes de la péninsule Ibérique restent régulières et les perspectives encourageantes avec l’ouverture prochaine de la saison touristique et une production qui montre des signes de faiblesse. Le dynamisme des abattages de ces derniers mois se traduit aujourd’hui par des carcasses un peu trop légères, ce qui incite les outils à ne plus abattre aussi vite et les éleveurs à ne pas se précipiter à la vente. Une tendance qui pourrait se poursuivre à moyen terme, la récente faiblesse des disponibilités en porcelets ne permettant pas d’envisager un retour rapide de l’offre.
Porcelet : Le marché européen des porcelets voudrait-il redescendre de ses sommets historiques ? C’est ce que laissent à penser le retour à la baisse des cours espagnols et un maintien plus difficile des tarifs allemands. Des évolutions qui ne permettent pas d’exclure que l’offre amorce un petit retour et laisse espérer aux engraisseurs des tarifs plus raisonnables à moyen terme. Une légère détente qui ne se conjugue toutefois pas à l’échelle communautaire, l’heure restant encore au maintien aisé dans les autres bassins de production.