Porc : tout va maintenant dépendre de la consommation
Porc : Aucune surprise sur le marché porcin européen la semaine dernière. L’approche des fériés de Pâques a incité à la prudence et entraîné le maintien de la plupart des cotations, en particulier nord européenne. En Espagne, le cours moyen avait été fixé pour deux semaines. Les jours chômés ont entraîné des retards d’enlèvement en élevage qui vont devoir être rapidement résorbés sous peine pour les éleveurs de voir leur prix de vente reculer sensiblement. Du côté des abattoirs, la prudence pourrait en effet rester de mise. La consommation communautaire — qui sera en partie liée à la météo — sera scrutée de près. D’elle dépendra l’appétit des industriels, car du côté de l’export, l’ambiance reste terne globalement et aucune embellie ne semble vouloir se dessiner à l’horizon, faute de compétitivité de l’Union européenne sur la scène internationale. Selon Bruxelles, à 146,38 €/100 kg en semaine 12, le cours moyen européen s’affichait bien au-dessus de ses principaux concurrents mondiaux — États-Unis (110,58 €/100 kg), Canada (99,36 €/100 kg) et Brésil (88,19 €/100 kg)— où la baisse des cours n’est toujours pas enrayée.
Porcelet : Faute de lisibilité sur le marché du porc et dans un contexte d’offres toujours mesurées à travers l’Europe, le marché du porcelet s’est révélé peu évolutif ces derniers jours. L’heure était au statu quo tarifaire pour la majorité des états membres.