Aller au contenu principal

Porc : stabilité dans un marché un peu plus mouvementé

© Claudine Gérard / Réussir

Porc : Le prix de base 56 TMP est resté ferme hier à Plérin, reprenant 0,3 centime. Un quasi-maintien qui cache une ambiance un peu plus animée. D’un côté, le cours allemand a montré des signes de faiblesse et le marché français de la viande pourrait ralentir ces prochains jours avec l’arrêt d’une partie des promotions, ce qui incite l’abattage découpe à la prudence. De l’autre, les éleveurs ont souhaité résister avec près de 4 000 invendus faute d’enchères suffisantes, au regard de la faiblesse des disponibilités en élevage et de la rapidité des enlèvements comme tend à le souligner, selon Plérin, la baisse de près de 500 g du poids moyen des carcasses, qui passe sous la barre des 95 kg.

Porcelet : Toujours très peu de disponibilités sur le marché français, ce qui entretient la fermeté des cours, tant en laiton que 25 kg. Une tendance qui ne devrait pas évoluer ces prochains jours. Aucun retour de l’offre ne se dessine à l’horizon. Pour faire face aux pertes économiques des dernières années certains naisseurs ont limité leur nombre de truies et ainsi tenté de limiter les excédents de porcelets. À cela s’ajoute une assez bonne tenue des cours des porcs qui incite les éleveurs à conserver leurs porcelets.

Aucune hausse notable des prix n’est toutefois attendue. Les niveaux élevés atteints aujourd’hui devant correspondre à un prix du porc payé à l’éleveur autour voire à plus de 1,45 €/kg, plus-value comprise, afin de ne pas être préjudiciable aux éleveurs, estime-t-on dans la filière. Un niveau qu’il n’est pas certain d’obtenir ces prochains mois.

Découpe : Les prochains jours pourraient être synonymes de retour au calme sur le marché français de la viande de porc. En cause, l’arrêt d’une partie des mises en avant en grande distribution qui préfère désormais mettre d’autres viandes en avant. À cela s’ajoute la troisième semaine du mois, rarement propice aux achats des ménages comme à la restauration commerciale. Seule la météo — qui pourrait être plus hivernale — laisse espérer un regain d’intérêt pour les pièces de saison. Commerce régulier en vue du côté de l’export.

Les plus lus

Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 2 août 2024

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés un lundi sur deux et couvre une période de deux semaines.…

Capture TikTok de oldmarriedolympians
Pourquoi les athlètes se plaignent de la nourriture des Jeux olympiques Paris 2024 ?

La France faillit-elle à sa réputation de gastronome ? Oui si l’on en croit les articles de la presse internationale et…

Evolution du prix du porc 56 TMP à Plérin, en euros le kg.
Le prix du porc chute en France, bientôt suivi par le reste de l’UE ?

Si la France était la seule à voir sa référence baisser cette semaine, en parallèle le marché européen du porc donne de nets…

poule au rayon volaille en supermarché
Poules de réforme : « Nous continuons à nous orienter vers l’export » explique Ronald Ajavon

La consommation de poule pondeuse cale en France depuis des années. Rare sont les professionnels qui essayent de relancer la…

Quartiers de viande à l'abattoir
Filière viande : les restructurations marquantes du premier semestre 2024

La restructuration des abattoirs a continué au fil du premier semestre, et le maillon suivant, ateliers de découpe et chaînes…

viande de boeuf sous vide dans un abattoir
Viande bovine : pourquoi la Méditerranée tire les exportations françaises

Les exportations françaises de viande bovine progressent sur le début 2024, malgré le tassement de l’Italie, notre premier…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 704€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio