Porc : la Corée du Sud reste une valeur sûre
Découpe : La Corée du Sud reste un débouché porteur pour la plupart des grands exportateurs mondiaux de viande de porc, Union européenne comprise. Au premier semestre, selon le Marché du porc breton, ses importations de viande fraîche et congelée ont progressé de 14,7 % par rapport à la même période de 2017, à 294 409 tonnes. Les États-Unis sont les premiers à tirer profit de l’appétit coréen avec des ventes en hausse de 32 % à plus de 107 600 t. Avec 36,5 % de parts de marché, ils restent de loin les principaux fournisseurs. Suivent l’Allemagne (56 155 t, -0,9 %) et l’Espagne (36 687 t, +11 %). Canada (20 024 t) et Chili (15 994 t) s’installent au pied du podium. Avec 4 081 t expédiées, soit 7,3 % de plus qu’un an plus tôt, la France se place en 11ème position.
Porc : Les prix des porcs aux États-Unis ont chuté de près de 43 % entre leur pic saisonnier mi-juin et le début du mois d’août. Selon l’USDA, cette tendance est en mesure de s’amplifier. Les effectifs porcins ont fortement progressé en début d’année, ce qui laisse envisager une nette augmentation de la production sur le second semestre 2018 (+5,6 % par rapport à la même période un an plus tôt) et début 2019 (+3,8 %). Aucune embellie de la consommation nationale n’étant attendue, et compte tenu des tensions commerciales actuelles entre les États-Unis et ses partenaires chinois et mexicains, les prix du porc devraient baisser de 16 % sur la seconde partie de 2018 et de 12 % sur la première moitié de 2019.