Porc : Bruxelles prévoit une hausse des exportations
Découpe : Bruxelles envisage une hausse de 2,5 % des exportations de viande porcine en 2018, dans un contexte de production en hausse et malgré la pression des viandes américaines et canadiennes. La demande chinoise sera déterminante, et pourrait être plus intéressée par les viandes européennes, du fait des récentes tensions commerciales avec les États-Unis. La peste porcine africaine sera toutefois à surveiller de près, sa propagation à de grands exportateurs communautaires pouvant changer la donne. Les relations entre les États-Unis d’une part et le Mexique et la Chine d’autre part seront également scrutées, tout retour à la normale pouvant être synonyme de regain de concurrence sur ces débouchés.
Pour 2019, les prévisions de la Commission sont à une baisse de 3 %, estimation qui sera sans doute amenée à être revue au gré de l’évolution des tarifs à travers le monde.
Porcelets : Les exportations néerlandaises ont dépassé 3,683 millions de porcelets sur les 27 premières semaines de l’année, selon le Marché du porc breton. C’est 8,7 % de plus qu’un an plus tôt. Une croissance à rapprocher de la hausse des envois à l’Allemagne, qui avec plus de 2,25 millions de têtes reçues affirment sa place de premier client des Pays-Bas. À noter également une augmentation des ventes à l’Italie, à la Hongrie et à la Roumanie. En revanche, les ventes ont diminué à destination de la Belgique et de la Pologne et ont chuté vers l’Espagne.