Pomme et poire : hausse de la production chinoise
La Chine est le premier producteur mondial de pommes et poires, mais des opportunités existent pour les exportateurs européens, malgré les problèmes logistiques.
La Chine est le premier producteur mondial de pommes et poires, mais des opportunités existent pour les exportateurs européens, malgré les problèmes logistiques.
La Chine devrait produire 45 millions de tonnes de pommes sur la campagne 2021/22 (de juillet à juin), rapporte l’USDA. C’est un nouveau record historique du premier producteur mondial. Néanmoins la part de fruits de qualité supérieure devrait reculer par rapport à l’an dernier du fait de problèmes de calibres et coloration dus à la météo. Les surfaces plantées évoluent peu, voire se tassent dans certaines provinces au profit d’autres vergers plus rentables comme les cerises. Ainsi à l’avenir, la croissance de la production chinoise de pommes devrait être plus limitée.
Malgré des volumes importants, la production chinoise est centrée sur la variété Fuji, qui représente 75 % des volumes. Pour satisfaire des consommateurs curieux et avides de goûter des fruits doux, croquants et colorés, l’import est donc une solution. Néanmoins les importations devraient reculer de 11 % sur la campagne, du fait des perturbations liées au Covid et de la hausse des coûts du transport maritime. La Nouvelle-Zélande est le premier fournisseur du pays, devant le Chili et les États-Unis.
En poire, la Belgique est le premier exportateur vers la Chine
La production chinoise de poires devrait progresser de 9 % sur la campagne 2021/22. La qualité est au rendez-vous. Les consommateurs préfèrent les variétés asiatiques, douces et croquantes, mais les produits européens ont leur place sur les étals. Ainsi la Belgique détient à peu près la moitié des parts de marché des poires importés. Avec le gel, les envois seront limités cette année.