Pêche - aquaculture : bilan des aides européennes dans les Hauts-de-France
Dans la région Hauts-de-France, les aides du Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l'aquaculture ont bénéficié à 235 projets.
Dans la région Hauts-de-France, les aides du Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l'aquaculture ont bénéficié à 235 projets.
Marie-Sophie Lesne, vice-présidente de la région Hauts-de-France a présenté, vendredi 18 novembre, un bilan des aides européennes versées entre 2014-2022 au titre du Feader et du Feampa (Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture).
Le Feader a ainsi octroyé 364 M€ (144,5 M€ sont prévus pour 2023-2027), tandis que le Feampa a versé 16,8 M€ entre 2014 et 2020 avec 6 M€ de contreparties régionales. En tout, les aides du Feampa ont bénéficié à 235 projets (99,5% des crédits alloués). « Elles ont mis en évidence une dynamique très forte autour de l’aquaculture à l’échelle des régions littorales. Elles ont ainsi permis la création de 300 nouveaux emplois à temps plein et le maintien de plus de 1 650 emplois», a déclaré Marie-Sophie Lesne.
Crustacés cuits chez Sélect Opale
Des projets de remotorisation et de modernisation pour de nombreux navires ont été soutenus. Le Feampa a servi le tissu d’entreprises de transformation, à l’image de Sélect Opale qui a installé un vivier de crustacés à Boulogne-sur-Mer. L’entreprise établit des contrats avec des bateaux qui lui fournissent les crustacés. En plus de la vente de ces produits, l’entreprise a développé son activité et propose désormais des crustacés cuits. Il a aussi acquis de nouveaux bacs pour étendre son unité de production et proposer plus de crustacés frais. Ce projet a permis la création de 8 emplois à temps plein.
Une ouverture à l'algoculture
Pour la programmation 2023-2027, le Feampa prévoit de verser 17,9 M€ auxquels s’ajouteront 9 M€ de contreparties régionales. « Dans le secteur de l’aquaculture, la région Hauts-de-France souhaite favoriser l’installation des jeunes, améliorer la performance environnementale des entreprises et la diversification vers de nouvelles espèces et nouveaux produits notamment autour de l’algoculture », a conclu la vice-présidente.