Œufs : net repli à l’industrie
Calibré : plusieurs tendances étaient à noter selon les régions et les débouchés de chacun. Si pour les uns le marché était fortement baissier, pour d’autres la tendance était fortement haussière. La forte demande de la distribution qui souhaitait rapidement remplir ses rayons, dopait le commerce de certains centres de conditionnement, en priorité en calibre M, et dans une moindre mesure en G et P, selon l’enseigne considérée. À l’inverse, le commerce tournait encore plus au ralenti du côté des grossistes, avec la fermeture prolongée des collectivités scolaires comme d’entreprise, de la restauration commerciale ainsi que la récente interdiction des marchés de plein air. Pour les opérateurs principalement tournés vers ces débouchés, les ventes étaient limitées et l’offre disponible ne trouvait plus preneur, en particulier en TG et P, et dans une moindre mesure en G et M.
Dans ce contexte, les cours tendaient à se replier pour les très gros et les petits œufs, tandis que les prix oscillaient tantôt à la hausse, tantôt à la baisse dans des fourchettes tarifaires inchangées pour les calibres G et M.
Industrie : L’heure était au repli cette semaine sur le marché des œufs tout venant destinés à l’industrie. D’un côté, l’offre tendait à s’étoffer, notamment en lien avec les perturbations rencontrées sur le marché du conditionnement. De l’autre, les industriels français limitaient leurs achats. Ils devaient contenir leur niveau de production suite à la baisse sensible de leurs ventes, entre fermeture de la restauration hors foyer et manque de personnel dans les entreprises utilisatrices d’ovoproduits. Des opportunités à l’export (Pays-Bas, Espagne) ont toutefois pu être saisies par certains vendeurs.