Le bio n’est pas à l’équilibre
Œufs : marché toujours tonique en code 3
En œufs de code 3, les disponibilités du moment sont très mesurées, avec la baisse de la production et la transition vers l’alternatif. Pour autant, la demande reste bien positionnée sur ce segment, avec des commandes toniques quel que soit le débouché considéré : centres, grossistes, industrie. Dans ce contexte, les cours des œufs calibrés demeurent fermes et orientés à la hausse. En alternatif, l’ambiance commerciale est plus hétérogène. Les œufs de poules élevées au sol sont bien demandés, mais certains opérateurs rapportent en déclasser en code 3 pour pouvoir répondre à toute la demande. En plein air, le meilleur équilibre du marché limite les déclassements mais ils restent de mise. Le marché du bio n’est toujours pas assaini mais certains opérateurs se montrent optimistes sur le court terme grâce à des promotions pendant les fêtes. Les déclassements continuent néanmoins. Alors que les coûts de production du bio vont augmenter dès janvier, l’amont reste très inquiet.
Au niveau européen, Bruxelles rapporte qu’en semaine 48 le prix moyen des œufs se situait à 140,25 €/100 kg, c’est 0,1 % de plus qu’en semaine 47 et 15,1 % de plus qu’un an plus tôt.