Danone retrouve de la vigueur au premier trimestre 2022
Au premier trimestre 2022, le groupe Danone a enregistré une progression de 7,1% de son chiffre d'affaires, en données comparables, des performances supérieures aux attentes des analystes.
Au premier trimestre 2022, le groupe Danone a enregistré une progression de 7,1% de son chiffre d'affaires, en données comparables, des performances supérieures aux attentes des analystes.
Danone qualifie son premier trimestre 2022 de "bon démarrage de l'année". Avec un chiffre d'affaires net de 6,236 milliards d'euros en progression de 7,1% en données comparables, le groupe réalise une performance supérieure à celle qui était attendue par les analystes. L'action du groupe grimpait de près de 8% ce 20 avril au matin.
"Nous débutons l'année 2022 avec une performance solide. Cette croissance a été portée par toutes les géographies et toutes les catégories, avec une contribution positive des effets prix et mix. Les volumes sont restés résilients, surtout en Amérique du Nord et en Europe alors que l'environnement demeure très volatil et inflationniste", commente Juergen Esser, directeur général finances, technologie & data.
Eaux et nutrition spécialisée tirent la croissance du groupe
La croissance du chiffre d'affaires est porté par un effet prix de +4,9% et un effet volume/mix de +2,2%. En Europe, les ventes du groupe ont progressé de 5,7%, avec un effet volume/mix de 3,1%. La Nutrition spécialisée permet, entre autres, cette performance avec une croissance de +10%.
Si sa division produits laitiers et d'origine végétale a vu son chiffre d'affaires progresser de 3,6%, la division eaux tire la performance du groupe sur le premier trimestre avec une croissance de 15,9%. La Nutrition spécialisée, avec une progression de 9,5% y participe également dans une moindre mesure.
Le groupe maintient ses objectifs pour l'ensemble de l'année 2022, à savoir une croissance du chiffre d'affaires comprise entre +3 et +5% en données comparables, portée par l'effet prix, et une marge opérationnelle courante supérieure à 12%, tenant compte notamment "d'une inflation du coût des intrants proche de 15% (selon les hypothèses macroéconomiques actuelles).