Les surgelés retrouvent un climat plus clément
Le marché français des surgelés est estimé stable par les EGS (Entreprises des glaces et surgelés) et Syndigel. La consommation à domicile a reculé de 1 % en volume pour s'établir à 982 000 tonnes en 2014, selon les chiffres de Kantar Worldpanel présentés à la journée Grand Froid le 2 avril. Elle conserve la même valeur qu'en 2013 : 5,5 milliards d'euros. La consommation hors domicile a reculé de 0,5 %, dépassant de peu le million de tonnes (1 077 000 t), pour une valeur qui a très légèrement progressé de 0,2 % à 3,6 milliards d'euros. La consommation de glaces à domicile a progressé, elle, de 0,6 % à 253 millions de litres, et de 1 % en valeur, pour 1,156 milliard d'euros. Les ménages s'équipent pour continuer à en stocker. Les achats de congélateur ont progressé de 5 % l'an dernier après plu-sieurs années de baisse, selon les statistiques du Gifam (secteur électroménager). Six ménages sur dix sont équipés d'un congélateur. Les achats de réfrigérateur ont aussi progressé de 3,4 %, continuant à améliorer l'efficacité énergétique du parc. Les surgelés à consommer chez soi ne sont plus seulement des produits bruts ou tout prêts : plats cuisinés, pâtisseries, entrées, apéritifs ; ce sont aussi des aides culinaires – garnitures, pâtons, fonds de tarte, pains pour cocktail. Une tendance sur laquelle travaillent des industriels comme Boncolac ou Pinguin. Le grand froid reste très inventif, et la variété des circuits de distribution encourage l'industrie à investir dans l'innovation.