Les grandes cultures s’engagent à développer une méthode label bas carbone
L’ensemble des organisations des grandes cultures et leurs instituts techniques ont indiqué hier s’engager dans l’élaboration d’une méthode du « label bas carbone ». « Faire reconnaître les atouts et la contribution positive des grandes cultures dans la lutte contre le changement climatique au travers du stockage du carbone et de la réduction des émissions de gaz à effet de serre est un enjeu majeur », indiquent dans un communiqué huit organisations (AGPB, AGPM, CGB, Fop, Arvalis, ARTB, ITB, Terres Inovia). C’est dans le secteur des grandes cultures que réside un des plus forts potentiels de stockage de carbone en France, assurent-elles. Elles visent à rédiger une méthode sectorielle grandes cultures d’ici l’été 2020. Celle-ci, qui devra être approuvée par le ministère de la Transition écologique et solidaire, comprendra l’ensemble des leviers de réduction des émissions de gaz à effet de serre mis en œuvre par les producteurs ainsi que les pratiques visant à stocker davantage de carbone.