Aller au contenu principal

Animaux vivants
Les exportations de broutards chutent, faute d’offre

Les envois de broutards français ont reculé de 6,1 % au premier trimestre. En cause, le manque d’offre.

© Réussir Archives

Sur les marchés en vif, la baisse de l’offre en broutards est de plus en plus flagrante. Certes, les reports liés à la Pentecôte alimentent davantage le marché cette semaine, mais les fondamentaux sont à des disponibilités réduites dans les prochaines semaines.

En effet, les stocks de broutards continuent de baisser, ils se repliaient de 4,1 % en cumul sur les cinq premiers mois de l’année, selon FranceAgriMer pour les mâles 6-12 mois. Comme les naissances de veaux allaitants continuent de reculer (-5,1 % sur quatre mois, et même -7,4 % sur avril), le creux de l’offre va perdurer.

L'Espagne achète moins de broutards français

Sans surprise, dans ce contexte, les exportations françaises de broutards ont reculé de 6,1 % au premier trimestre. Notre client largement majoritaire, l’Italie, a vu ses achats reculer de 2,7 %, nos envois vers l’Espagne ont quant à eux chuté de 38,5 %. L’engraissement y est malmené par la flambée des coûts de production et la baisse de la demande chez certains clients du pays. A noter en revanche que les envois vers l’Algérie se sont redressés (10 000 animaux sur janvier février). Mais l’Idele met en garde : « Le marché algérien reste difficile à prévoir. Ces dernières semaines le Gouvernement a allongé les durées de quarantaine de façon à freiner les importations ».

Des prix des broutards très élevés

Alors que l’offre est très limitée, la demande demeure au rendez-vous ce qui fait grimper les prix des animaux.

A noter que dans un contexte de flambée de l’alimentation animale, la hausse est plus prononcée sur les animaux lourds, moins onéreux à finir, et un peu moins forte sur les femelles, vu qu’elles présentent des performances moins bonnes. Selon la FNB, ce niveau de prix historiquement élevé ne permet pas d’atteindre les prix de revient (3,75 €/kg vif pour un charolais U 400 kg vendu 3,38 €/kg).

Les plus lus

« La France importe déjà du Mercosur pour 1,92 milliard d’euros de produits agricoles et agroalimentaires »

Ingénieur de recherche en économie de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (…

Zonage IAHP en Bretagne sur la plateforme PIGMA
Grippe aviaire : la France passe en risque élevé

Alors que la Bretagne compte 9 foyers de grippe aviaire depuis mi-août, c’est toute la France qui passe en niveau de risque…

un poing géant aux couleurs du brésil écrase un tracteur
Mercosur : « Nous sommes aujourd’hui à un tournant décisif » s'alarment quatre interprofessions agricoles

Les interprofessions de la viande bovine, de la volaille, du sucre et des céréales étaient réunies aujourd’hui pour réaffirmer…

conteneurs au port du havre
Mercosur : Produits laitiers, vins et spiritueux, ces filières ont-elles un intérêt à l’accord ?

Alors que la colère agricole retentit de nouveau, rallumée par l’approche de la conclusion d’un traité avec le Mercosur, la…

photo Eric Fauchon
« Le marché des produits halal a connu un fort ralentissement ces derniers mois » 

Les consommateurs des produits halal se sont détournés de la GMS en période d’inflation, fait rare pour ce segment qui a connu…

Pourquoi les prix du beurre ne dégonflent pas encore

Une collecte européenne meilleure que prévu, voilà qui aurait dû conduire à un tassement des prix du beurre. Ce n’est pas le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio