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Une hausse de 5,7 % sur le troisième trimestre 2018
Les défaillances dans l’agroalimentaire ont rebondi

Doux a été la plus importante défaillance en 2018, selon la Coface.
© DR

Au troisième trimestre 2018, l’agroalimentaire dans son ensemble a enregistré une progression des défaillances de 5,7 % en raison de plusieurs branches : l’agriculture (tirée par la culture de céréales), la viande (boucherie) et l’industrie agroalimentaire (boulangerie et pâtisserie, commerce de détail alimentaire). La Coface a publié hier 28 novembre son bilan trimestriel des défaillances d’entreprises en France. « Si ces secteurs ont été affectés par l’atonie de la consommation, l’évolution des défaillances est aussi largement imputable au changement structurel de mode de distribution induit, notamment, par le commerce en ligne », commente la Coface. Bien que le chiffre d’affaires moyen des entreprises défaillantes a reculé pour l’ensemble de l’économie, deux secteurs ont vu le coût de leurs défaillances progresser fortement : l’agroalimentaire (+29,7 %) et la distribution (+8,7 %). « En 2018, deux des cinq défaillances les plus importantes ont concerné le secteur de la viande : la société Doux, réalisant 316,1 millions d’euros de chiffre d’affaires, et la coopérative (morbihannaise fournisseur de Doux, ndlr) UKL-Arrée (216,5 millions d’euros) », écrit la Coface. Si tous secteurs confondus, l’expert en assurance-crédit estime que les défaillances reculeront de 3,4 % au global sur l’ensemble de l’année 2018, il prévoit une augmentation de 0,8 % en 2019.

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