Brexit : le Royaume-Uni et la Norvège concluent un accord de pêche pour 2022
Le Royaume-Uni et la Norvège ont conclu un accord de pêche pour l’année 2022, une première entre les deux pays, qui fixe l’accès aux eaux territoriales des uns et des autres ainsi que des quotas de pêche.
Le Royaume-Uni et la Norvège ont conclu un accord de pêche pour l’année 2022, une première entre les deux pays, qui fixe l’accès aux eaux territoriales des uns et des autres ainsi que des quotas de pêche.
Le Royaume-Uni et la Norvège ont conclu le 21 décembre 2021 un accord de pêche sur les accès aux eaux territoriales et les quotas de pêche pour 2022, indique le gouvernement britannique dans un communiqué.
« Ces discussions marquent le début d’un nouvel arrangement [entre les deux pays], dans lequel les deux parties ont autorisé l’accès de leurs eaux aux flottes de pêche de l’autre ainsi que des quotas de pêche précis, dans la mer du Nord et dans l’océan Arctique », précise le communiqué.
Du côté norvégien, la satisfaction est de mise car « c’est la première fois qu’un tel accord est conclu », se réjouit Bjørnar Skjæran, ministre norvégien de la pêche et de la mer.
La flotte de chacun des pays pourra pêcher jusqu’à 30 000 tonnes de poissons démersaux tels que le merlu, le cabillaud ou encore l’églefin, ainsi que 17 000 tonnes de harengs dans les eaux territoriales de l’autre.
La Norvège a également accordé un quota de 6 550 tonnes de cabillauds supplémentaire autour de son archipel Svalbard situé dans l’océan Arctique.
Au total, les pêcheurs britanniques pourront remonter de leurs filets « plus de 7 000 tonnes de cabillauds dans l’océan Arctique, équivalents à une valeur de 16 millions de livres. C’est 1 500 tonnes de plus qu’en 2021 », ajoute le gouvernement britannique.
En parallèle, le Royaume-Uni et l’UE poursuivent leur bras de fer, en particulier la France qui va engager un contentieux contre les Britanniques, faute d’avoir obtenu les licences qu’elle exigeait.