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Le poulet et les œufs bios sont à la fête

Si la volaille de chair label Rouge a souffert en 2017, la hausse de la production de poulets biologiques est sans précédent à +18 % et les œufs bios ne sont pas en reste, à +18 %.

Les mises en place de poulets bios ont atteint 10 millions de têtes en 2017.
© DR

Le contexte économique a été difficile en 2017 pour la filière volailles de chair label Rouge, explique le Syndicat national des labels avicoles de France (Synalaf), réuni en assemblée générale à Limoges le 7 juin dernier. Ainsi, 106 millions de volailles (dont 90 % de poulets) ont été labellisées en 2017, en recul de 4 % en raison surtout de l’influenza aviaire dans le Sud-Ouest. À noter, la progression de 10 points en 10 ans des découpes de poulets label Rouge même si le poulet entier reste majoritaire (70 %), et la progression de l’exportation des volailles fermières label Rouge (+6 % à 5 500 tonnes). Le Syndicat lance d’ailleurs un programme de communication de trois ans avec Fil rouge et Sylaporc pour leur promotion à l’export.

Le Synalaf s’inquiète de la baisse continue en pintades labellisées (5,7 millions) quand, du côté des volailles festives, le bilan 2017 est plutôt correct avec +1 % à plus de 2,3 millions de volailles labellisées, chapons en tête (+2 %) alors que la dinde de Noël continue sa chute (-4 %). Le fait le plus notable reste la progression très forte du poulet bio avec 10 millions de poulets mis en place en 2017 par l’ensemble des filières organisées en France, soit une hausse de 18 %.

Le syndicat a aussi dénoncé l’écart trop important entre les prix promotionnels et les prix de fond de rayon en poulets label Rouge : près d’un magasin sur trois a proposé des promotions en 2017 avec des prix maximums parfois trois fois plus élevés que les prix bas pour les poulets Pac label Rouge quand il n’y a quasiment pas de promotion en poulets bios.

Selon l’observatoire, qui représente les trois quarts de la production nationale, les œufs label Rouge progressent toujours (+5 %) et les œufs bios percent les plafonds avec +17 %. Ces deux catégories représentent désormais 25 % des volumes vendus en GMS.

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