Le marché du blé déçu par l’appel d’offres égyptien
Alors que les cours du blé manifestaient une certaine reprise depuis la fin de semaine dernière, la déception causée par le ratage de l’appel d’offres égyptien, hier, a entraîné un décrochage de 1,50 € sur Euronext, la zone de support n’étant cependant pas remise en cause. Ce sont les Etats-Unis, avec 60 000 tonnes et la Russie, que l’on ne comptait plus voir revenir sur le marché égyptien, qui ont enlevé l’affaire, non pour une question de prix, mais parce que le GASC a décidé de descendre à 13 % le taux d’humidité des blés importés. Un handicap pour l’origine française, voire européenne. L’orge, soutenue jusqu’à présent par une reprise de l’activité en portuaire, suit le tassement du blé.
Le maïs continue à faire de la résistance, bien que ses prix actuels lui ferment, en principe, les débouchés communautaires, notamment celui de la péninsule Ibérique abondamment fourni par l’exportation ukrainienne, complétée maintenant par du maïs en provenance des Etats-Unis qui viennent de vendre 110 000 tonnes à l’Espagne. Cependant des difficultés logistiques momentanées en ce qui concerne les expéditions ukrainiennes offrent encore quelques issues sur l’Union européenne au maïs français, qui bénéficie surtout de sa compétitivité par rapport au blé fourrager, auprès des FAB.