La grêle ravage des cultures de piment d’Espelette
Une partie du Pays basque a été frappée mardi par un violent orage de grêle qui a causé de nombreux dégâts sur les productions de piment d’Espelette.
Une partie du Pays basque a été frappée mardi par un violent orage de grêle qui a causé de nombreux dégâts sur les productions de piment d’Espelette.
Les secteurs de Cambo, Espelette, Arbonne, Itxassou, Ustaritz, Hasparren ont été touchés le 20 juin par un orage mêlant pluie et grêle. Les dégâts sont très importants et sont qualifiés de « catastrophe » par une quarantaine de producteurs de piment d’Espelette qui ont confessé avoir perdu la quasi-totalité de leur récolte en l’espace de quelques minutes seulement sous l’effet des grêlons qui mesuraient entre 5 et 7 cm. Déjà durement touchée l’an passé par la sécheresse, c’est un nouveau coup dur pour la filière qui totalise 200 producteurs répartis dans dix communes. Le piment d’Espelette a obtenu l’AOP en 2000.
Plusieurs témoignages de producteurs de piment d'Espelette témoignent sur les réseaux sociaux de la violence du phénomène et des dégâts de la grêle sur leur exploitation.
#PaysBasque #Orages Gros dégâts dans les champs de piment d’#Espelette après le passage d’un épisode météo violent Des communes touchées #Itxassou #Ustaritz #Hasparren À #Bidache 60l au m2 en 3 h soit l’équivalent d’un mois de juin 📺 Les 1ères images à 18h50 ( cc @F3Aquitaine ) pic.twitter.com/Pz349ta3cF
— France3 Euskal Herri Pays Basque (@F3euskalherri) June 20, 2023
Demande de reconnaissance de catastrophe naturelle
Si tous les exploitants ne sont pas touchés, les dégâts occasionnés par la grêle devraient avoir un impact sur la production car au lendemain des intempéries, il est encore difficile de savoir si des pieds pourraient reprendre. Jean-Marie Iputcha, le maire d’Espelette a fait une demande de reconnaissance par l’Etat de catastrophe naturelle afin que les producteurs concernés puissent toucher une indemnisation par leur assurance. Outre les dégâts occasionnés sur les cultures de piment, certains agriculteurs déplorent aussi des toitures de bâtiment endommagées par la grêle, du foin engrangé pour l’hiver perdu ou des arbres déracinés.