Consommation
La baisse des ventes de viande ne profite pas aux substituts végétaux
Les achats des ménages de viande chutent cette année, mais les ventes d’alternatives végétales à la viande ne bondissent pas pour autant.
Les achats des ménages de viande chutent cette année, mais les ventes d’alternatives végétales à la viande ne bondissent pas pour autant.
Les achats de viande fraiche ont chuté de 9 % en cumul annuel mobile à juillet comparé à la même période de 2021, selon Nielsen. Un repli à modérer en rappelant qu’une partie de l’an dernier, les restaurants étaient fermés du fait de la pandémie de Covid. Ce sont les achats des jeunes qui reculent le plus : -17 % pour les moins de 35 ans, -13 % pour les 35 à 49 ans. Les 50-64 ans sont dans la moyenne nationale (-9 %) et seuls les achats des seniors (+65 ans) résistent à peu près (-1 %).
Léger recul des ventes de végétal
Le panéliste constate un recul de 0,7 % du chiffre d’affaires du végétal (traiteur, ultra-frais, boissons, aides culinaires, crèmes desserts, surgelés salés, fromages végétaux), après un bon de 9,5 % l’an dernier, en lien avec la situation sanitaire.
Pour le traiteur végétal, le chiffre d’affaires progresse tout de même de 3 %, seul secteur dynamique du segment : les boissons affichent un chiffre d’affaires en repli de 4 % et l’ultra-frais stagne.
Le soja moins porteur que les légumes
56 % des acheteurs de substituts végétaux choisissent exclusivement ceux à base de soja, ils restent donc majoritaires mais toujours en repli (-4 %) tandis que ceux qui ne jurent que par les substituts à base de légumineuses sont 22 % (en hausse de 2 %). 22 % des acheteurs achètent de tout (+2 %). Il n’en reste pas moins que 64 % des Français n’achètent tout simplement pas de substituts végétaux.