Gros bovins : la demande domestique reste morose
Gros bovins : Moins marqué en période estivale, l’effet fin de mois pèse néanmoins sur le commerce de la viande bovine, déjà peu dynamique. La contraction des besoins dans les grandes agglomérations est difficilement voire insuffisamment compensée par la hausse des besoins au sud de la France et dans les régions côtières. Les tarifs peinent à se maintenir, y compris pour les produits de saison. Faute d’embellie du marché, la demande en bovins finis devrait rester prudente la semaine prochaine, et maintenir la pression sur les cours.
Veaux : Le déséquilibre du rapport offre demande persiste sur le marché des petits veaux. D’une part, l’offre tend à progresser, en particulier pour les races mixtes et laitières. De l’autre, le nombre de places disponibles à l’intégration se restreint. Une tendance qui pourrait persister jusqu’à la mi-août, à moins d’un allègement du marché. Peu soutenus, les cours actuels en sujets laitiers favorisent les exports, notamment vers l’Espagne, sans permettre toutefois de remontée des prix.
Ovins : Un regain de tension se dessine sur le marché de l’agneau de boucherie. L’offre se révèle régulière à large au regard des besoins exprimés. La demande tarde à se développer malgré l’approche de la fin du Ramadan, habituellement synonyme de relance transitoire de la consommation. La morosité générale du marché de la viande et les écarts de prix avec les produits d’importation n’incite pas les opérateurs à se positionner nettement à l’achat.