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[Graphique] Fromage: les achats japonais se reprennent en 2021
Si la consommation de fromage n’est pas traditionnelle au Japon, les consommateurs sont curieux et bien disposés envers les fromages français. Après une année 2020 difficile, les exportations françaises de fromages vers le Japon se sont redressées en 2021.
Si la consommation de fromage n’est pas traditionnelle au Japon, les consommateurs sont curieux et bien disposés envers les fromages français. Après une année 2020 difficile, les exportations françaises de fromages vers le Japon se sont redressées en 2021.
La consommation de fromages au Japon est surtout tirée par son utilisation en tant qu’ingrédient, dans les pizzas notamment. La livraison à domicile a permis aux ventes de pizzas de résister à la pandémie et ce segment est devenu le principal débouché du fromage au Japon. C'est pourquoi les fournisseurs de fromages ingrédients sont les leaders sur le marché japonais.
Pour autant les usages plus gastronomiques comme les plateaux pour déguster se répandent dans les métropoles. L’utilisation de fromage comme ingrédient dans la cuisine familiale s’est aussi développée pendant les confinements et devrait perdurer, ce qui profite à la mozzarella, au parmesan, au fromage frais et au camembert rapporte l’USDA.
Le fromage perçu comme un aliment santé
Les Japonais sont aussi très sensibles aux allégations santé et connaissent les propriétés anti-âge des fromages bleus comme le Roquefort ou les études montrant les bénéfices dans la prévention de démence sénile des levures du brie et du camembert.
Perspectives positives
Un Japonais ne consomme qu’un dixième de la consommation de fromage d’un Français, avec seulement 2,7 kg de fromage par an. Il y a donc une marge de progression importante. Avec la réouverture de la restauration hors domicile, les besoins devraient augmenter fortement. Les opérations de promotion devraient aussi doper la demande. La baisse progressive des droits de douanes dans le cadre du traité de libre échange qu’a signé l’UE avec le Japon en 2020 est aussi en faveur d’une démocratisation de la consommation. Reste que les coûts de frets encore très élevés pénalisent les envois.