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Érosion des achats d'œufs de cage

2013 et 2014 sont synonymes de stabilisation de la demande française, grâce au rebond des achats des ménages. Un regain d'intérêt qui ne profite pas à l'œuf de cage.

Selon l'Institut technique de l'aviculture (Itavi), depuis le début des années 2000, la filière œuf française doit faire face à une lente érosion de la consommation intérieure. Le repli est sensible si l'on considère le nombre d'œufs consommés par habitant (216 œufs en 2013), mais il est tempéré par l'augmentation de la population. Les années 2013 et 2014 semblent néanmoins vouloir marquer une rupture.

La demande se stabilise, estime-t-on à l'Itavi, grâce à la reprise des achats des ménages – qui représentent 42 % des volumes consommés en France en 2013. Selon le panel consommateur considéré (Kantar, Nielsen, Census Iri), « le marché est à nouveau en croissance de 2 à 2,5 %, avec des prix en faible progression », indique-t-on à l'Itavi. Une croissance qui se poursuit cette année. Selon les dernières données Iri, un peu moins de 4,48 milliards d'œufs ont été commercialisés en cumul annuel mobile au 28 septembre 2014, soit 1,1 % de plus en un an.

Des œufs alternatifs avant tout

Ce dynamisme retrouvé profite avant tout aux œufs alternatifs, l'intérêt pour l'œuf de cage ne cessant quant à lui de se dégrader. D'après les données Itavi-Census Iri, en dix ans, la part du code 3 dans les achats d'œufs coquille par les ménages français est passée de 77 % à 62 %. À l'inverse, le plein air a vu sa part progresser de 10 points à 27 %, et le bio de 4 points à 10 %. En outre, comme le souligne l'Itavi, la part de marché en valeur est de 33 % pour le plein air et de 18 % pour le bio, quand celle de l'œuf de cage n'atteint que 47 %.

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