Prix de l’énergie : des hausses de tarifs de 15 à 20% demandées sur les produits laitiers frais
Pour faire face à l’envolée des prix de l’énergie, les fabricants de produits laitiers frais déclarent avoir besoin de revalorisations immédiates de 15 à 20 % des prix de leurs produits.
Pour faire face à l’envolée des prix de l’énergie, les fabricants de produits laitiers frais déclarent avoir besoin de revalorisations immédiates de 15 à 20 % des prix de leurs produits.

Syndifrais, l’organisation professionnelle des fabricants de produits laitiers frais, dénonce dans un communiqué de presse paru le 10 janvier la flambée des coûts de production. Tous les postes seraient touchés :
- L’énergie, qui représente selon Syndifrais 10 % des coûts de productions.
- Le prix des emballages, qui devrait encore progresser de 10 à 15 % en 2023, or l’emballage compte pour 20 à 35 % du coût de revient d’un produit laitier frais.
- Les ingrédients, dont les prix montent et dont les approvisionnements sont de plus en plus sous tensions (amidon, œuf, sucre, beurre, fruits)
- Les coûts logistiques et de transport, qui « vont logiquement continuer à progresser de 5 à 10% sur 2023 » annonce Syndifrais
- Le prix du lait, qui a progressé en 2022 et continue d’augmenter début 2023 dans un contexte de collecte laitière française ralentie.
Dans ce contexte, Syndifrais et ses adhérents estiment le besoin de revalorisation immédiate à 15-20% pour 2023. L’organisation appuie sur l’importance de la rapidité. « La prise en compte des revalorisations négociées début 2022 n’a été effective qu’à partir des mois de mai et juin. Ce décalage a conduit les entreprises à supporter seules les hausses subies et à assumer des pertes exceptionnelles et très importantes pendant 4 à 6 mois. Syndifrais alerte sur le fait que les entreprises ne pourront pas supporter seules, à nouveau, de telles pertes engendrées par un décalage » peut-on lire dans le communiqué