Commerce extérieur
D’où la France a-t-elle importé les œufs qui lui manquait à cause de la grippe aviaire ?
Dans sa dernière note, l’Itavi brosse le portrait d’un commerce extérieur des œufs et ovoproduits de la France bouleversé par la grippe aviaire.
Dans sa dernière note, l’Itavi brosse le portrait d’un commerce extérieur des œufs et ovoproduits de la France bouleversé par la grippe aviaire.
Les exportations françaises d’œufs coquille ont sans surprise chuté sur la période janvier/avril, quand la grippe aviaire a plombé la production. L’Itavi annonce qu’elles ont reculé de 41 % par rapport à la même période de 2021, principalement vers nos voisins (Pays-Bas : -53 %, Allemagne : -70 %, Espagne : -79 %). A l’inverse, et pour pallier la chute de la production française, nos importations ont bondi de 26 %. Comme les cours étaient aussi bien plus élevés, nos achats ont même progressé de 82 % en valeur. L’Espagne restait de loin notre premier fournisseur, malgré la baisse de 19 % de ses envois, mais c’est la Pologne qui a tiré parti du déficit français, affichant une hausse de 290 % de ses expéditions dans l’Hexagone et devenant notre deuxième fournisseur, devant la Belgique dont les envois ont grimpé de 44 % et les Pays-Bas qui affichaient tout de même une envolée de 80 %.
Le solde reste positif en ovoproduits
Pour les ovoproduits, nos exportations résistaient encore sur les quatre premiers mois de l’année, (+1 % en volume). Les échanges étaient ainsi plus réguliers qu’en 2021 avec le Royaume-Uni (+142 %). En revanche nos importations ont bondi de 16 % en volume et 43 % en valeur, principalement ne provenance d’Allemagne, des Pays-Bas et de la Belgique.