Chicago : repli du maïs et soja suite à l’accord sino-américain
La Chine s’est engagée à acheter au cours des deux prochaines années pour 32 milliards de dollars de produits agricoles de plus qu’en 2017 (24 milliards de dollars) : 12,5 milliards supplémentaires en 2020 et 19,5 milliards en 2021. Mais le marché est encore très sceptique à l’idée qu’ils puissent en acquérir pour 40 ou 50 milliards de dollars par an. Les commandes se font en fonction des besoins et des prix proposés. Si Pékin a fortement réduit ses achats d’oléagineux ces deux dernières années, ce n’est pas seulement à cause de la guerre commerciale mais aussi parce que son cheptel porcin a été décimé par la peste africaine porcine. Les cours restaient aussi sous pression face aux bonnes conditions météorologiques qui dominent en Amérique du Sud, où commencent les moissons de soja et de maïs. Du côté du blé, la Russie envisagerait la possibilité de limiter ses exportations, alimentant ainsi l’espoir de voir plus de demande pour le blé américain sur le marché mondial. Combinée à la sécheresse qui affecte la production australienne et au fait que la superficie consacrée au blé d’hiver aux États-Unis soit au plus bas depuis 1909, cette information a fait grimper le cours de la céréale à son plus haut niveau depuis août 2018.