Charcuterie : besoin de hausse de prix mais déclin des achats
Découpe : La consommation française de charcuterie confirme son déclin. En cumul du 26 décembre au 19 février, les achats des ménages se sont affaissés de 2,7 % par rapport à la même période un an plus tôt, selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, dont -7 % pour le jambon cuit mais seulement -1,2 % pour les lardons, poitrine et bacon, -1 % pour les pâtés, -1,6 % pour les saucisses à pâte fine. À noter le rebond des tonnages de saucissons secs et salamis (+1,4 %).
Par ailleurs, le prix moyen sortie usine des charcuteries a poursuivi sa progression (+2,3 % par rapport au même mois de 2016), indique-t-on à l’Institut du porc, avant tout sous l’impulsion du jambon cuit (+4,6 %).
Porc : En France, la fermeté des prix est en mesure de s’affirmer ces prochains jours au Marché du porc breton. Aux disponibilités en élevage toujours aussi limitées pourrait s’ajouter à un sursaut des besoins d’abattage en prévision du début de mois et sous l’impulsion d’une météo plus printanière, souvent favorable à la consommation. Tout dépendra néanmoins de la stratégie tarifaire de l’Allemagne. Outre-Rhin, le bras de fer entre producteurs et abattoirs pourrait rester d’actualité mais une production toujours aussi mesurée et un réveil de la consommation intérieure pourraient avoir un effet de levier sur la cotation.