Bonne activité en portuaire pour le blé
Le rapport du CIC, publié hier, n’a pas provoqué de pression particulière sur le marché. Il confirme des récoltes mondiales records de blé (707 Mt) et de maïs (959 Mt), et porte l’estimation de stock final de blé à 188 Mt, contre 181 Mt dans le précédent rapport, tandis que celle de maïs n’a pratiquement pas évolué, a 157 Mt, en raison d’une révision en hausse de la consommation. Le précédent rapport datait de fin novembre et les ajustements à la hausse du nouveau étaient attendus. Celui-ci, en ce qui concerne l’Europe et particulièrement la France, reste suspendu à l’exportation du blé qui, au vu des certificats délivrés pour la période du 22 au 28 janvier se maintient sur des bases élevées. Les tirages de certificats ont en effet atteint 608 900 t, ce qui les porte depuis le début de campagne, à 17,3 Mt contre 10,8, un an plus tôt.
Par ailleurs, le repli de la devise euro face au dollar, a permis de bloquer la baisse enregistrée par Euronext après le ratage du dernier tender égyptien. Un ratage qui a incité les OS à une offre plus libérale, craignant que les nouvelles exigences du GASC en matière de taux d’humidité ne viennent à bloquer ce débouché. Les livraisons se sont donc accélérées, consolidant la bonne activité en portuaire, et les primes, par rapport à Euronext, restent solides, le rendu Rouen cotant 188 €. Le marché de l’orge fourragère est calme, sur la base de 162 € rendu Rouen et de 154 €, départ E et L. Une petite demande de l’amidonnerie maintient un courant d’affaires en maïs, alors que les FAB se manifestent peu malgré les prix attractifs.