Bisphénol A : les sanctions tombent dans l’agroalimentaire
Parce qu’elles étaient d’accord pour ne pas communiquer sur le bisphénol A dans les conserves, des entreprises et organisations vont devoir payer.
Parce qu’elles étaient d’accord pour ne pas communiquer sur le bisphénol A dans les conserves, des entreprises et organisations vont devoir payer.
L’Autorité de la concurrence enquête depuis 2021 sur les entreprises et organisations qui se seraient concertées pour ne pas communiquer sur la question du BPA (Bisphénol A) dans les emballages alimentaires, selon L’Informé, qui diffuse sa propre enquête auprès de plus de 100 entreprises et 14 fédérations.
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Des conserveurs comme Bonduelle, d’Aucy, Unilever, des fabricants de conserves comme Crown, des organisations comme l’Ania et l’Adepale, vont devoir payer au total 20 millions d’euros, annonce le journal d’investigation. Le BPA est un perturbateur endocrinien. En 2009, l’Inra avait alerté sur ses risques sur la santé. Il a été retiré en janvier 2015 des emballages au contact des aliments par la Loi Bisphénol A. L’Union européenne impose une limite de migration du bisphénol A.
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