Marketing
[Confinement] pourquoi et comment créer rapidement un site internet
Les changements que nous connaissons impliquent que l’entreprise puisse atteindre ses clients par le biais d’Internet. Cette pratique n’est pas encore ancrée dans l’esprit de toutes les PME. Pourtant, les producteurs et artisans ont réussi à fidéliser leur clientèle par cet intermédiaire.
Les changements que nous connaissons impliquent que l’entreprise puisse atteindre ses clients par le biais d’Internet. Cette pratique n’est pas encore ancrée dans l’esprit de toutes les PME. Pourtant, les producteurs et artisans ont réussi à fidéliser leur clientèle par cet intermédiaire.
Si un consensus s’est créé autour de l’importance d’être présent sur le web, dans les faits toutes les PME n’ont pas encore franchi le cap de la création d’un site Internet. Aujourd’hui, si une PME n’est pas présente sur les moteurs de recherche, elle rate une occasion immense d’augmenter la taille de sa clientèle. Les PME en sont conscientes, mais 34 % de celles interrogées par la société belge Sortlist * ne disposent pas encore de site Internet. La crise actuelle va inévitablement accélérer les projets de digitalisation. « Le confinement a mis à l’arrêt un certain nombre de projets des équipes marketing, notamment les évènements, mais les demandes de communication digitale augmentent », estime Nicolas Finet, l’un des quatre fondateurs de la société Sortlist.
Il est désormais possible de se lancer rapidement dans un commerce en ligne
Le budget et le manque de compétences sont souvent cités dans les freins à la création d’un site Internet. « Il faut dire aux PME que le coût de la création d’un site n’est plus si élevé qu’auparavant et les compétences existent pour les accompagner. Il est désormais possible de bien s’entourer pour se lancer rapidement dans un commerce en ligne », ajoute-t-il. Avec le reconfinement, le commerce en ligne constitue un enjeu clé pour atteindre et fidéliser sa clientèle.
Fidéliser avec la vente en ligne
D’ailleurs, les producteurs et artisans de produits biologiques qui se sont le plus digitalisés au moment du premier confinement ont réussi à fidéliser leur clientèle juste après, affirme un sondage de l’entreprise Bio Tout court. Pour 50 % des 26 000 producteurs interrogés, Internet est un bon moyen de développer les ventes et pour 70 % d’entre eux, il demeure un outil de communication excellent pour se faire connaître.
Alors pourquoi sont-ils si peu nombreux à franchir le pas ? « Tout simplement parce qu’ils ne savent pas comment procéder face à des outils jugés trop complexes (pour plus de 40 % d’entre eux) ou à des prestataires réclamant un coût prohibitif (pour plus de 29 % d’entre eux). Il est donc impératif de leur proposer une solution "zéro prise de tête" qui soit immédiatement opérationnelle et sans effet sur leur trésorerie », affirme-t-on à Bio Tout court. « Nous offrons aux producteurs et artisans un outil "clé en main", très simple d’utilisation, qui va les aider à se développer vite et bien sûr Internet », estime Catherine Ecran, cofondatrice de la plateforme.
Les consommateurs inscrits sur la plateforme contribuent à financer les services proposés aux producteurs. Un an après sa création, elle fédère déjà plus de 75 producteurs autour de 170 points relais et circuits courts et 20 000 consommateurs. La plateforme répond ainsi à l’envie de produits en circuits courts qui s’est faite pressante lors du premier confinement et facilite la mise à disposition de ses produits par les producteurs. Toutefois, l’élan pour le circuit court est retombé après l’été. « Il faut surtout rechercher du côté du manque d’outils digitaux au service des producteurs et des artisans », conclut Catherine Ecran.