Alsace : programme ambitieux pour les IAA
Bière, bretzels, knacks, choucroute, foie gras, spaetzles, munster, pains d’épice, chocolat… L’Alsace compte de nombreuses spécialités gastronomiques issues d’un tissu de solides, mais souvent discrètes, IAA. 9e région française en nombre d’emplois dans le secteur et 14e en nombre d’établissements, l’Alsace compte 424 entreprises de l’agroalimentaire employant 14 400 salariés, selon un observatoire mené par la CCI et l’Aria d’Alsace, et tout récemment publié. Ses points forts : un environnement favorable à l’implantation et au développement de nouvelles activités (important bassin de consommation, facilités logistiques, ressources naturelles présentes), la qualité et le savoir-faire des établissements, des productions variées et de bonnes capacités à l’export. L’enquête soulève en contrepartie des points faibles : comme « des produits nécessitant des améliorations au plan nutritionnel », un défaut d’optimisation des process ou une grande part d’importation dans les matières premières. Autre faille : les spécialités culinaires sont souvent peu protégées par des signes officiels de qualité. Pour autant, la dynamique Aria d’Alsace se montre très ambitieuse pour l’avenir. Son objectif : se hisser au top 5 des régions françaises de l’agroalimentaire d’ici à 2017. Pour ce faire, elle pourra compter sur les mastodontes Mars, Mondelēz, Heineken et Kronenbourg, mais aussi sur une multitude de PME créatives. Enquête et reportage de notre correspondant local.