Agrumes : la météo pénalise la production israélienne
La superficie des vergers israéliens destinés à la production d’agrumes a augmenté sur la campagne 2020/21, à 18 260 ha, soit 3,7 % de plus que la campagne précédente, selon l’USDA. La campagne 2019/20 a été marquée par la Covid, qui a plombé la production par manque de main-d’œuvre dans les vergers, mais aussi dans les centres de tris et dans la logistique. Les besoins en jus d’oranges ont été aussi très réduits, avec la fermeture des hôtels et restaurants du pays. La qualité des fruits n’était pas au rendez-vous en fin de campagne, notamment à cause du manque d’expérience de la main-d’œuvre volontaire. Cette campagne ne devrait pas rester dans les annales, puis que lors de la floraison des arbres, une vague de chaleur très sévère a abîmé les arbres, tandis qu’au début de la récolte se sont des pluies qui ont pénalisé la production. La production d’oranges devrait donc rester limitée, 3 % sous son niveau de la campagne précédente, déjà elle-même inférieure de 11,8 % par rapport à 2018-2019. Pour les mandarines et clémentines, la production n’atteindrait que 160 000 t, contre 182 000 t en 2019-2020 et 200 000 en 2018-2019. Même tendance en pamplemousses avec 130 000 t contre 143 000 l’an dernier. En citrons, la production reculerait de 5 000 t par rapport à la campagne précédente, à 70 000 t. À noter que face à la concurrence marocaine et espagnole sur le marché européen, Israël cherche à se diversifier de plus en plus vers l’Asie.