Agoralim : le projet du second Rungis dans les mains du Premier ministre
Le président du Marché de Rungis remet, ce 7 février 2022, au Premier ministre le rapport sur le projet Agoralim, destiné à accroître la part des circuits courts dans l'alimentation des franciliens.
Le président du Marché de Rungis remet, ce 7 février 2022, au Premier ministre le rapport sur le projet Agoralim, destiné à accroître la part des circuits courts dans l'alimentation des franciliens.
Stéphane Layani, président du Marché de Rungis, remet, ce jour, au Premier ministre Jean Castex son rapport Agoralim, projet innovant et structurant destiné à créer un écosystème durable « de la terre à l’assiette » permettant d’accroître la part des circuits courts dans
l’alimentation des habitants de l’Ile-de-France.
Un investissement de 1,4 milliard d'euros
Agoralim s’installera sur 4 sites principaux dans le département du Val d’Oise : Gonesse (production agricole, légumerie et formation) ; Goussainville (carreau des producteurs et distribution) ; Roissy-en-France (cuisine centrale et transformation) et Bonneuil-en-France (logistique du dernier kilomètre). Il représente un investissement cumulé de 1,4 milliard d’euros, à parité entre les activités directement portées par la Semmaris et l’écosystème porté par l’Etat et les autres partenaires publics et privés.
Le projet devrait permettre la création de 4 000 à 5 000 emplois, selon la Semmaris.
« La réussite du projet Agoralim repose sur un travail partenarial dans la durée que nous avons engagé depuis le début avec l’ensemble des acteurs du territoire : en travaillant étroitement avec les collectivités territoriales du Val d’Oise, en lançant un appel à idées au mois de juillet 2021, ouvert à tous, qui a recueilli de nombreuses et riches contributions, et en travaillant quotidiennement aux côtés de l’État dès sa conception », estime Stéphane Layani, Président du Marché de Rungis.
Dès 2022, les concertations se poursuivront avec les agriculteurs et les associations autour du volet agricole du Triangle de Gonesse, dont la vocation de terre nourricière de l’Ile-de-France sera confortée par le développement du projet. L’objectif est d’accompagner la production vers les cultures maraîchères afin de mettre en place un écosystème de circuits courts destinés à satisfaire la demande
des habitants de l’Ile-de-France pour une alimentation plus locale et plus durable. L’ouverture des premiers sites destinés à la transformation et à la distribution est envisagée pour 2025.
Le rapport intègre aussi les propositions innovantes issues de l’appel à idées lancé en le 9 juillet 2021 et qui a reçu 234 contributions, parmi lesquelles 10 ont été proposées pour leur pertinence par un comité d’experts présidé par Jacques Attali.
Les six propositions portées par la Semmaris
Transition des filières agricoles et agro-alimentaires
- Instaurer un dispositif « territoire d’avenir agricole », à l’instar du programme « territoires d’innovation de grande ambition »;
- Mettre en place une foncière agricole, nouvel outil d’aménagement pour accompagner la maîtrise foncière de terres agricoles complexes;
Accompagner le développement économique et social du val-d’oise
- Implanter des structures publiques (instituts de recherche, organismes de formation supérieure en lien avec la logistique, l’agroalimentaire, etc.) pour démultiplier les bénéfices d’Agoralim;
- Créer une plateforme de fret rail-route pour répondre au besoin de transport combiné et améliorer ainsi la performance environnementale et opérationnelle des activités;
Lancement des actions de préfiguration
- Education au bien manger
- Mise en place d’un site de e-commerce