2 000 porcs abattus en moins par semaine
Le nombre de porcs abattus continue de reculer depuis le début de l’année 2024 sur un an.
Le nombre de porcs abattus continue de reculer depuis le début de l’année 2024 sur un an.
2 000 porcs abattus en moins chaque semaine depuis le début de l’année. C'est le constat du marché du porc breton, nouvellement renommé marché du porc français (MPF), pour l’ensemble de la zone Uniporc. “Sur des bases comparables, les abattages depuis le début de l’année seraient en légère baisse de 0,6 % environ en comparaison avec la même période de l’an passé”, explique le MPF.
Des abattages en hausse en janvier et en février 2024 sur un an
Les mois de janvier et de février 2024 ont été caractérisés par des volumes d’abattages en hausse sur un an, rapporte FranceAgriMer. En revanche, les deux mois qui ont suivi, mars et avril, ont affiché des replis d’abattages sur un an. De quoi renouer avec la tendance baissière. Les abattages de porc sont en recul depuis deux ans dans le sillage de la baisse du cheptel porcin.
Un marché du porc équilibré en Europe de l’Ouest
A date, la stabilité de la cotation à Plérin témoigne d’une offre peu élevée et d’une demande sans grande impulsion. Les quantités proposées sont suffisantes pour répondre à la demande existante. Le marché est plutôt équilibré. La saison des barbecues tarde à commencer en France comme en Europe du Nord. Les cotations du porc sont reconduites au MPF depuis sept séances. En Allemagne, la référence est inchangée depuis 15 semaines. Au Danemark, la stabilité est de mise depuis six semaines. Au Pays-Bas, après six semaines de calme (semaine 15 à 20), la cotation a connu deux impulsions avant de stabiliser.
Hausse de la cotation du porc en Espagne
En Espagne, la référence est restée stable de la semaine 13 à la semaine 22. La hausse tant attendue par les groupements d’éleveurs a eu lieu cette semaine. La demande des abattoirs est forte alors que le creux saisonnier approche.