Train de céréales attaqué : dix organisations agricoles se portent partie civile
L’AGPB, l’AGPM, la Coopération agricole, la Coopération agricole de l’Ouest, la FDSEA 56, la FNSEA, la FRSEA Bretagne, la Fop, Intercéréales et Nutrinoe, se portent parties civiles aux côtés des entreprises victimes de l’attaque du train de céréales en mars dernier.
L’AGPB, l’AGPM, la Coopération agricole, la Coopération agricole de l’Ouest, la FDSEA 56, la FNSEA, la FRSEA Bretagne, la Fop, Intercéréales et Nutrinoe, se portent parties civiles aux côtés des entreprises victimes de l’attaque du train de céréales en mars dernier.
Le 19 mars 2022, dans le Morbihan, une quarantaine de militants, dont certains du groupe Extinction Rebellion, arrêtaient un train de céréales à destination d’un site d’alimentation animale de la coopérative Le Gouessant et en déversaient 1500 tonnes sur les rails.
Ce jour dans un communiqué, dix organisations agricoles annoncent avoir finalisé, avec le concours de leur avocat, leur dépôt de parties civiles dans cette affaire, « en soutien aux entreprises victimes de l’attaque », à savoir Le Gouessant, Sanders et Nillet-rail. Ces dix associations sont l’AGPB, l’AGPM, la Coopération agricole, la Coopération agricole de l’Ouest, la FDSEA 56, la FNSEA, la FRSEA Bretagne, la Fop, Intercéréales et Nutrinoe.
Demande d'une réponse ferme de la justice
« Par cette action en justice, nous souhaitons réaffirmer notre plein et entier soutien aux entreprises victimes de cet acte de vandalisme, mais également rappeler, dans l’attente du verdict qui sera prononcé à l’issue du procès, qu’aucun acte de destruction volontaire de ressources agricoles et alimentaires ne doit être laissé sans une réponse ferme par la justice », écrivent les dix organisations dans le communiqué.
« Ces agissements inacceptables remettent en cause le travail de nos agriculteurs et de nos entreprises […], déplorent les organisations. Ils sont d’autant plus choquants dans un contexte où l’accès à l’alimentation se trouve bouleversé avec force par les crises sanitaires climatiques et géopolitiques […] ».
Pour l'heure, les parties civiles attendent la décision du juge sur ce dossier pour connaître la date d'un éventuel procès.