Aller au contenu principal

L’Adepale et la FEB alertent sur la forte hausse des coûts de production

Les entreprises adhérentes de l’Adepale et de la FEB tirent le signal d’alarme face à la très forte hausse des coûts de production et demandent à tous les acteurs de tenir compte de cette situation inédite.

Jérôme Foucault, président de l’Adepale. © Adepale
Jérôme Foucault, président de l’Adepale.
© Adepale

Les 600 entreprises agroalimentaires françaises adhérentes de l’Adepale (Association des entreprises de produits alimentaires élaborés) et de la FEB (Fédération des entreprises de boulangerie-pâtisserie) sont confrontées depuis plusieurs mois à une « explosion généralisée et inédite de l’ensemble de leurs coûts de production », indiquent-elles dans un communiqué.

Elles lancent un « cri d’alarme face à cette conjoncture qui fragilise encore plus le secteur déjà très lourdement impacté par la crise sanitaire », écrivent-elles.

Elles demandent ainsi à tous les acteurs  de tenir compte de cette situation « en faisant preuve de solidarité et de compréhension tant sur la disponibilité et les délais que sur la répercussion inévitable et vitale de ces surcoûts sur les prix ».

Lire aussi : Les industriels des œufs s’inquiètent de la flambée du coût des matières premières

L’Adepale et la FEB mettent en avant des matières premières agricoles transformées très fortement sous tension au niveau international comme la farine, les produits laitiers (beurre, poudre de lait, …), garniture, mais aussi l’augmentation généralisée de +10 à +20% de tous les emballages, tous matériaux confondus : plastiques, métaux, carton, bois… « avec un risque accru de pénurie sur certaines matières premières et des délais de livraison fortement rallongés ».

Ils alertent sur le fait que cette situation « met en danger la rentabilité et pour certaines, la viabilité des entreprises du secteur de l’agroalimentaire ».

Les deux fédérations appellent « d’une même voix à une prise de conscience collective et à ce que chaque maillon de la filière fasse preuve de responsabilité ». « Une répercussion générale de ces surcoûts sur les prix est vitale afin d’assurer la pérennité des entreprises du secteur », concluent-elles.

Lire aussi : Quelle répercussion au consommateur de la hausse du coût de l’aliment  des animaux ?

Les plus lus

broutards charolais dans un pré
Prix des bovins : l’année 2024 finit sur un record historique

En cette fin d’année, les prix de plusieurs catégories de gros bovins battent des records historiques.

transport terrestre animaux
Transport des porcs : une nouvelle loi qui pourrait coûter 107 millions d’euros à la filière

Une possible évolution de la législation du transport ne garantira pas forcément le bien-être des porcs. C’est ce que relève l…

Charcuterie
« Si on veut du porc français, il faut créer des élevages en France »

Les charcutiers sont frappés de plein fouet par la baisse de production porcine en France. Elle entraîne une hausse des…

Nouveau record des prix du beurre : « Ça ne reflète pas le marché »

La cotation Atla du beurre cube a franchi un nouveau sommet historique sur la semaine 48, alors que la tendance de marché est…

représenant de l'UE et du mercosur
L’UE et le Mercosur signent l’accord, à quoi s’attendre pour l’agriculture ?

Après 25 ans de pourparlers, l’Union européenne et le Mercosur ont conclu un accord commercial, mais des voix s’élèvent déjà…

poule pondeuse en élevage
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 13 décembre 2024

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio