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La conjoncture boursière des IAA d’Europe par Unigrains
Industries alimentaires cotées : les valeurs françaises reprennent plus doucement que l’ensemble européen.

Parmi les valeurs en bourse des IAA européennes, les françaises ont sous-performé au 4e trimestre de 2021. Unigrains donne ses explications.

 

Même si l’indice FR13 des cotations alimentaires françaises montre la résilience de celles-ci depuis janvier 2021, Unigrains constate une moindre progression au 4e trimestre de cet indice par rapport à l’indice IAA 80 de l’ensemble européen.
© Unigrains

Au 4e trimestre de 2021 les valeurs boursières de l’agroalimentaire européen sont revenues à la croissance après la « contraction généralisée du T3 », selon la note de conjoncture d’Unigrains. « Les investisseurs ont récompensé des résultats opérationnels dans l’ensemble meilleurs qu’attendu au troisième trimestre », est-il écrit.  Nestlé et le secteur des boissons, les brasseurs en particulier, ont tiré l’indice IAA80 d’Unigrains représentant les 80 premières valorisations boursières européennes du secteur des boissons et aliments.

Les négociations commerciales en cause

L’indice FR13 des valeurs française profite aussi de la bonne reprise des boissons, pour le 4e trimestre comme l’ensemble de l’année 2021. Cependant le bond de Pernod Ricard et de Rémy Cointreau au 4e trimestre ne compense pas le recul de Danone : - 6,3%. Les autres fabricants français de produits alimentaires, moins internationalisés, « pâtissent des inquiétudes des investisseurs quant à leur capacité à répercuter efficacement la hausse de leurs coûts de production sur leurs clients, dans un contexte de négociations commerciales avec la grande distribution électrisées par la forte pression inflationniste et la mise en œuvre laborieuse d’Egalim2 », explique la note Unigrains.

Voir notre dossier : Le point sur Egalim2

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