Produits laitiers
Export : Isigny Sainte-Mère part en quête de marchés à plus fort potentiel
Bien choisir ses partenariats, adapter son offre au marché et être au meilleur niveau de qualité fait partie des conseils de la coopérative pour exporter.
Bien choisir ses partenariats, adapter son offre au marché et être au meilleur niveau de qualité fait partie des conseils de la coopérative pour exporter.
À Isigny Sainte-Mère, l’exportation représente 60 % du chiffre d’affaires. Cyril Van de Casteele, responsable export poudres de lait infantile de la coopérative, rappelle les fondamentaux pour commercialiser à l’étranger : « Pour exporter, il faut être organisé avec une bonne équipe commerciale formée, avoir des moyens financiers, se donner le choix du partenaire, les rencontrer, mener des études sur les marchés et mesurer les risques afin d’avoir de la visibilité et faire le bon choix. Il faut être patient et savoir adapter son offre et service au marché local. Dans ce secteur il est important d’appréhender les différentes règles spécifiques au pays. » Rester au meilleur niveau de qualité possible est une condition pour accéder à un marché. « On s’est investi dans la qualité avec un laboratoire dédié aux poudres et on a obtenu la certification Cofrac », poursuit-il.
Un partenariat renforcé en Chine
Pour continuer à se développer dans l’empire du Milieu, la coopérative Isigny Sainte-Mère a permis au groupe chinois H & H, anciennement Biostime, de passer de 20 à 49,9 % de son capital social. « On a renforcé notre partenariat pour poursuivre notre développement avec eux. On met tout en œuvre pour s’adapter et renforcer notre activité », indique Cyril Van de Casteele. C’est une réassurance pour les autorités de la Chine qui voient qu’un produit commercialisé sur le marché vient d’une entreprise qui a un lien fort avec le pays. « Le Made in France fait que les produits sont recherchés à l’étranger », précise-t-il.
Chaque partenaire dispose de stratégies de distribution qui lui est propre et spécifique à la marque. D’après le porte-parole de la coopérative, « selon le niveau d’allaitement maternel, les dynamiques de vente diffèrent. Il y a moins de ventes de poudres de troisième âge en Europe qu’en Asie où les habitudes de consommations ne sont pas les mêmes ». Plus de deux tiers de ces poudres infantiles sont importés dans quarante pays en dehors de l’Europe. Aujourd’hui, l’entreprise cherche des marchés à plus fort potentiel de volumes à l’export.