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Le fromage Pérail demande l’IGP

En juin, l’association Pérail apprenait que l’Inao refusait sa demande d’AOP. Elle rebondit en ce début d’hiver avec une demande d’obtention d’une IGP.

Jean-François Dombre, président de l’association Pérail, Sébastien Leclerq, Pierre Gaillac et Matthieu Castanier, membres de l’association.
Jean-François Dombre, président de l’association Pérail, Sébastien Leclerq, Pierre Gaillac et Matthieu Castanier, membres de l’association.
© Eva DZ

L’annonce du refus d’une AOP pour le Pérail au début de l’été a beaucoup marqué Jean-François Dombre, le président de l’association qui défend, depuis plus de 25 ans, ce petit trésor des causses. « Nous ne voulons pas entrer dans la polémique, ça ne ferait pas avancer les choses et surtout ça ne protégerait pas plus notre Pérail. Parce que notre volonté dès le départ a toujours été la même : protéger notre Pérail, sa localisation, le fait qu’il soit produit à partir de lait de brebis et le savoir-faire des 400 personnes qui travaillent pour lui et grâce à lui sur notre zone », argumente Jean-François Dombre. Le Pérail concerne cinq départements, mille exploitations et 140 personnes dans les fromageries.
« Si nous avions demandé l’appellation d’origine protégée pour le Pérail au moment de son renouveau dans les années 70, nous l’aurions peut-être obtenu, mais voilà personne n’envisageait alors l’ampleur qu’a prise ce petit fromage », explique le président. « À la création de notre association Pérail en 1995 pour sa défense et sa promotion, nous avons demandé l’AOP mais il a fallu retrouver les éléments historiques de notre fromage pour étayer notre demande, définir une zone de production, de fabrication, élaborer un cahier des charges… cela a pris du temps, plus de 25 ans en tout pour finalement se voir opposer un refus à plus de 79 % des votes à l’INAO ! », regrette Jean-François Dombre.

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1536, du 28 novembre 2019, en page 7.

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