Consommation
Achats des ménages en volaille : le rayon surgelé s’en sort mieux que le frais
Si le repli sur un an des achats des ménages en volaille se poursuit en juillet, le rayon surgelé s’en sort mieux que le frais.
Si le repli sur un an des achats des ménages en volaille se poursuit en juillet, le rayon surgelé s’en sort mieux que le frais.
En juillet, le repli des achats des ménages pour une consommation à domicile en volaille se poursuit, comme l’indique FranceAgriMer KantarWorldpanel. La décroissance est toujours de mise en produits frais de 3,6 % par rapport à juillet 2020 et de -10,6 % en abats. En revanche, les achats de charcuteries évoluent peu (-0,1 %) tandis que les surgelés progressent légèrement (+1,2%).
En frais, les volumes de poulet reculent de 4,5 % par rapport à juillet 2020, entrainés par le repli des achats des découpes (-8,4 %). La dinde pâtit toujours du manque d’intérêt des Français avec des volumes en repli de 6,4 % sur un an. Le canard subit la plus forte baisse de 17,1 %, avec notamment une chute de 32,7 % en magret. Seule la pintade progresse de 11,1 % sur un an alors que son prix moyen augmente de 7,2%. En surgelé, les panés tirent leur épingle du jeu en affichant une croissance de 13,1 % sur un an. En charcuterie, les saucisses à base de volailles affichent aussi une belle performance bondissant de 15,6 %.
En cumul des sept premiers mois de l’année, toutes les familles enregistrent des replis de volumes, sauf la pintade (+7,4 %) : -5,1 % en poulet, -6,6 % en dinde, -18,2 % en canard, -0,2 % en élaborés, -1,7 en abats, -0,5 % en surgelés et -6 % en charcuteries.