L’offre digitale de vin bio marque sa différence
Lors du e-salon Millésime bio, une web conférence faisait le point sur l'offre digitale de vins bio. Selon une étude présentée par FranceAgriMer, l’offre bio présente sur le net se démarque notamment quant à la gamme de prix.
Lors du e-salon Millésime bio, une web conférence faisait le point sur l'offre digitale de vins bio. Selon une étude présentée par FranceAgriMer, l’offre bio présente sur le net se démarque notamment quant à la gamme de prix.
L’offre de vin bio représente 8% de l’offre de vins proposée sur les sites de vente en ligne français, selon des données présentées par FranceAgriMer lors du e-salon Millésime bio qui s’est tenu du 25 au 27 janvier 2021. L’étude s’appuie sur un recensement de l’offre d’une cinquantaine de sites Internet proposant au total 71 662 références de vins.
Comparés à l’ensemble de l’offre digitale de vins, les vins bio se distinguent sur cinq points.
1 Plus de blancs
Les vins blancs ont un poids plus important dans l’offre bio : ils pèsent 32% de l’offre de vin bio mais 26% de l’ensemble de l’offre digitale de vin.
2 Moins d'AOP
Les IGP (10% contre 5%) et les vins de France (5% contre 1%) sont un peu plus présents au détriment des AOP (85% contre 93%).
3 Une gamme de prix concentrée
La gamme de prix est concentrée sur la tranche 10 € - 25 €. Elle concerne 45% de l’offre bio mais 27% de l’offre totale. Les vins au-delà de 50 € ne représentent que 19% de l’offre Bio mais 39% de l’offre générale.
Lire aussi : "Il ne faut pas accepter de brader nos vins"
4 Moins de vins de Bordeaux
La hiérarchie des régions est très différente. Les vins de Bordeaux ne constituent que 10% de l’offre digitale bio alors que c’est la première origine affichée par l’ensemble de l’offre digitale avec une part de 39%. C’est le Rhône qui est en tête de l’offre bio avec 18%, suivi par la Bourgogne (12%), la Loire (11%), le Languedoc (11%), Bordeaux (10%) et l’Alsace (6%).
5 Une offre plus forte chez les "pure players"
Les vins bio sont un peu plus présents (10%) dans l’offre des sites « pure players » (c’est-à-dire qui vendent exclusivement du vin sur le Net) que dans celle des sites de GMS (7%) ou des cavistes (4%).
Repères
Selon l’étude menée par FranceAgriMer et le CNIV sur l'évolution du e-commerce de vin, en 2019 :
-
500 sites de ventes de vin étaient recensés
-
Le marché était évalué à 500 millions d’euros
-
La distribution digitale représentait 9% du marché du vin
-
Le m-commerce (achats depuis un mobile) représentait 30% des achats de vin.
-
Les sites "pure players" étaient leaders du marché avec 35% des sites et 35% du chiffre d’affaires devant la grande distribution (22% des sites et du chiffre d’affaires). Bien que peu nombreux (4%), les sites de ventes privés avaient un poids fort en chiffre d’affaires (17%). Si 31% des sites émanaient de cavistes, ils ne totalisaient que 4% des ventes digitales de vin.
Lire aussi : Être ou ne pas être en bio