Inflation alimentaire : où se situe la France par rapport aux pays de l’OCDE ?
L’inflation des prix alimentaires était à 14,5% en moyenne dans les pays de l’OCDE en juillet dernier sur un an et à 12,8% dans l’Union Européenne. La France, elle, se situe plutôt en bas du tableau.
L’inflation des prix alimentaires était à 14,5% en moyenne dans les pays de l’OCDE en juillet dernier sur un an et à 12,8% dans l’Union Européenne. La France, elle, se situe plutôt en bas du tableau.
La France se trouve toujours en bas du tableau des pays de l’OCDE concernant l’inflation des prix alimentaires en juillet 2022 sur un an, selon l’organisation de coopération et de développement économiques. Avec une hausse des prix de 7,2% sur un an, l’Hexagone se trouve bien en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE qui est à 14,5%, de l’Union européenne (à 12,8%) mais aussi de la zone euro (à 11,5%) et des pays du G7 (à 11,5%).
📈Food price #inflation in the #OECD continued to rise, reaching 14.5% in July 2022, compared with 13.3% in June 2022.
— OECD Statistics (@OECD_Stat) September 7, 2022
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Dans le tableau, seuls la Nouvelle-Zélande, l’Australie, le Japon, Israël et la Suisse se trouvent à des niveaux d’inflation de leurs prix alimentaires inférieurs.
L’OCDE souligne sur juillet une légère diminution de l’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation à 10,2% contre 10,3% en juin 2022 du fait du ralentissement des prix de l’énergie, mais une poursuite de l’inflation des prix à l’alimentation à 14,5% contre 13,3% en juin 2022. Une tendance observée également en France avec une inflation des produits alimentaires qui n’était que de 6,3% en juin 2022.
L’Insee annonce +12% en fin d’année
Une tendance qui pourrait s’accentuer dans les mois qui viennent si l’on en croit l’Insee. « L’évolution des prix au cours des prochains mois dépendra de plusieurs facteurs : les mouvements des cours internationaux de l’énergie et des matières premières, la valeur de l’euro sur le marché des changes, la vitesse et le degré de transmission des hausses passées des prix de production aux prix de la consommation, les politiques publiques de limitation des prix, en particulier ceux de l’énergie », prévient l’Insee dans une note du 7 septembre.
Toutefois si l’institut français prévoit une diminution de l’inflation énergétique en septembre-octobre (avec le renforcement de la remise sur les carburants, conjugué au maintien du bouclier tarifaire sur els prix du gaz et de l’électricité) puis une augmentation en fin d’année (avec une remise de moindre ampleur), « le glissement annuel des prix à la consommation continuerait d’augmenter pour les biens manufacturés (environ +5% sur un an prévu en décembre 2022) et surtout pour l’alimentation (environ +12% prévu) », indique l’Insee.
Au total, selon le scénario de l’Insee, l’inflation se stabiliserait un peu en dessous de 6% sur un an en septembre-octobre puis à environ 6,5% en décembre.
« Les prix des produits manufacturés et des produits alimentaires vont continuer à monter graduellement car la hausse des prix des matières premières, les prix de production en amont sont tellement fortes qu'elles ne sont pas toutes passées au niveau du commerce de détail », a ainsi expliqué Jean-Luc Tavernier, directeur général de l'Insee, invité éco de franceinfo jeudi 7 septembre.
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— Insee (@InseeFr) September 8, 2022