Côtes-du-rhône : 15 actions concrètes du syndicat pour les marchés et l'environnement
Le syndicat des vignerons des côtes-du-rhône a présenté son plan stratégique pour 2023 à 2026. Il est basé sur deux volets, l'un relatif à la commercialisation, l'autre à la RSE.
Le syndicat des vignerons des côtes-du-rhône a présenté son plan stratégique pour 2023 à 2026. Il est basé sur deux volets, l'un relatif à la commercialisation, l'autre à la RSE.
Les vins de la vallée du Rhône ont de l’ambition. Et pour épauler la mutation souhaitée par l’interprofession, le syndicat des vignerons des côtes-du-rhône entend mettre le place les outils nécessaires. Il a annoncé une quinzaine d’actions concrètes qui forment son plan stratégique pour 2023-2026.
Dans un premier temps l’évaluation des opérateurs avant vendanges sera renforcée, pour développer le niveau qualitatif. « Le but n’est pas de punir mais d’accompagner ceux qui ont des problèmes dans leurs vignes ou sur leurs vins », assure Philippe Faure, secrétaire général du syndicat.
Un dispositif d'étanchéité entre AOC et IGP/VSIG
De même, le syndicat compte professionnaliser les dégustateurs qui contrôlent la qualité des produits entrant sur le marché, et mettre en place un dispositif d’étanchéité entre les segments AOC et IGP/VSIG dès la récolte 2024. Du côté de l’adaptation des produits aux marchés, le syndicat a lancé une étude comparative de la concurrence, et confiera cette année à l’Institut Rhodanien une étude sur les principaux cépages dans le but de définir les itinéraires techniques permettant d’arriver aux profils souhaités.
Un groupe de travail étudiera d’ailleurs le potentiel de production d’un effervescent rhodanien à base de grenache noir.
Une fondation de la biodiversité des côtes-du-rhône pour financer des actions
Un volet d’actions sera quant à lui dédié aux questions environnementales et sociétales, pour devenir une référence en la matière. Le syndicat s’engage à diffuser des fiches conseils pour la biodiversité auprès des viticulteurs, et lancera cette année une étude sur la faisabilité d’une bouteille côtes-du-rhône de réemploi. Il souhaite également créer une fondation de la biodiversité, indépendante, qui permettrait de financer des actions grâce à des donations privées ou subventions.