[VIDEO] Le Comté AOP accusé par des écologistes de polluer les rivières
En juin 2020, les militants de l’environnement dénoncent les producteurs de Comté AOP de polluer les rivières de Franche-Comté à travers une lettre ouverte. Le journal le Monde propose un reportage vidéo sur cette problématique.
En juin 2020, les militants de l’environnement dénoncent les producteurs de Comté AOP de polluer les rivières de Franche-Comté à travers une lettre ouverte. Le journal le Monde propose un reportage vidéo sur cette problématique.
Le Comté AOP est aujourd’hui accusé de polluer les cours d’eau de Franche-Comté, la Loue principalement. Marc Bettinelli, journaliste du Monde, a mené son enquête auprès de scientifiques, militants écologistes et agriculteurs.
Une lettre ouverte dénonce les agriculteurs de Franche-Comté
« Les activités agricoles sont la cause numéro 1 de la dégradation des rivières comtoises », dénonce une lettre ouverte publiée en juin 2020 par « une vingtaine d’associations écologistes », précise le reportage. Les militants de l’environnement se sont référés à une étude scientifique parue en février 2020. Dans son interview vidéo, Pierre-Marie Badot, chercheur en biologie et l’un de ses auteurs, affirme qu’à « l’heure actuelle, la Loue s’est en partie désertifiée. » D’après le journal le Monde, « l’étude montre une disparition de 50 à 80% de poissons et 50% d’insectes. » L’analyse des données assure aussi que « les excès d’azote contaminants la Loue avait essentiellement une origine agricole. »
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Les producteurs de comté prennent la parole
« Détruire notre sous-sol, c’est détruire notre avenir », confie Alain Mathieu, agriculteur et président du CIGC (comité interprofessionnel de gestion du comté), au Monde. L’agriculteur explique au journaliste que « les producteurs de comté sont encadrés par un cahier des charges très précis » et récemment renforcé pour « mieux tenir compte des impacts sur l’environnement. » En voici des exemples concrets : la « production maximale des exploitations limitée à 1,2 millions litre/an » et les épandages d’engrais sont plus encadrés.