Aller au contenu principal

Testez vos connaissances sur la peste porcine africaine (PPA)

Un quizz proposé par l’OVS Porc Bretagne. Ce test, sous forme de questions, élaboré avec le service sanitaire de l’OVS Porc Bretagne va vous permettre de façon ludique d’aborder les principales caractéristiques de la PPA, le virus, sa propagation, le risque qu’elle fait courir à la filière et les moyens de prévention.

© G. Deloison

(plusieurs réponses sont parfois possibles pour une même question)

 

1. Quel est l’agent pathogène responsable de la PPA ?

A. une bactérie

B. un virus

C. un champignon

2. Quels types de peste porcine existent dans le monde ?

A. peste porcine classique (PPC)
B. peste porcine spéciale (PPS)
C. peste porcine africaine (PPA)

3. Sur quels continents sévit la PPA ?

A. L’Afrique seulement
B. L’Europe
C. L’Asie

4. Quels animaux peuvent être atteints par la PPA ?

A. Les porcs domestiques
B. Les sangliers
C. Les suidés sauvages africains (phacochère, potamochère…)

5. La PPA est-elle dangereuse pour l’homme ?

A. Non
B. Oui

6. Quels sont les signes sur les animaux qui doivent faire penser à la PPA ?

A. Mortalité
B. Fièvre élevée
C. Vomissements, diarrhées

7. Quels prélèvements le vétérinaire doit-il faire en cas de suspicion ?

A. Prises de sang
B. Prélèvement d’organes
C. Prélèvements d’urine

8. S’agit-il d’une maladie à déclaration obligatoire ?

A. Oui
B. Non

9. Où se trouve le virus ?

A. Dans le sang
B. Dans la viande
C. Dans les secrétions
D. Sur les soies

10. Combien de temps le virus persiste-t-il dans la viande ?

A. Quelques heures
B. Plusieurs mois
C. Des années

11. Peut-on prévenir l’apparition des symptômes en élevage ?

A. Oui, en vaccinant
B. Oui, avec un traitement homéopathique
C. Non, il n’existe pas de prévention

12. Peut-on soigner des animaux atteints de PPA ?

A. Oui, avec des antibiotiques
B. Oui, avec des anti inflammatoires
C. Oui, avec de la Vodka
D. Non

13. Quelles sont les portes d’entrée du virus en élevage ?

A. Le contact entre animaux
B. L’ingestion d’aliments contaminés
C. Le contact avec des matériaux contaminés

14. Qui peut être vecteur de la maladie ?

A. Les éleveurs
B. Les animaux
C. Les chasseurs
D. Les transporteurs
E. Les intervenants en élevage
F. Les voyageurs
G. Les transformateurs

15. Une personne peut-elle involontairement ramener le virus en France ?

A. Oui
B. Non

16. Les importations d’animaux en provenance de zones contaminées constituent-elles un risque majeur d’arrivée de la PPA en France ?

A. Oui
B. Non

17. Si un cas apparaissait dans un département du nord-est de la France, le Grand Ouest pourrait-il continuer à exporter de la viande de porc ?

A. Oui
B. Non

18. La profession doit-elle être vigilante vis-à-vis du risque d’apparition de la PPA en France ?

A. Oui
B. Non

 

Voici les réponses, comptez vos points !

Un point par bonne réponse
1. Réponse B

L’agent responsable de la PPA est un grand virus à ADN enveloppé de la famille des asfarviridae.

2. Réponses A et C

La peste porcine classique PPC est causée par un pestivirus, famille comprenant également la peste bovine. Les symptômes des deux pestes porcines sont proches et les analyses sont nécessaires pour les différencier.

3. Réponses A et C

La PPA est présente en Afrique et en Europe (cf carte OIE des foyers 2013-2016). L’Asie n’est à ce jour pas touchée, les foyers russes étant localisés sur la partie européenne du pays.

Elle est apparue en 2007 en Géorgie, véhiculée par des eaux grasses provenant d’un bateau arrivant du sud-est de l’Afrique. Elle est persistante en Sardaigne depuis les années 70.

4. Réponses A, B et C

Tous les suidés peuvent être touchés : les porcs domestiques et sangliers sont sensibles à la maladie, alors que les suidés sauvages africains (potamochères, phacochères, pécaris, babiroussa…) sont infectés de manière inapparente.

5. Réponse A

Non, la PPA n’atteint pas l’homme.

6. Réponses A, B et C

Il n’existe pas de signe clinique spécifique de la PPA : toute mortalité inhabituelle doit conduire à la suspecter. Mort subite, fièvre élevée (40,5 à 42 °C) ou hypothermie marquée (< 38 °C),rougeurs de la peau (surtout aux extrémités et parties déclives), diminution de l’appétit, apathie, cyanose, incoordination motrice dans les 12-24 heures avant la mort, vomissements, diarrhée, larmoiement et avortements sont les symptômes le plus souvent décrits. La mort survient en 6-13 jours, parfois 20.

7. Réponses A et B

En cas de suspicion, le vétérinaire procédera à une prise de sang et prélèvera différents organes pour analyses dans des laboratoires agréés pour la recherche de la PPA (rate, ganglions lymphatiques, amygdales et reins).

8. Réponse A

La PPA fait partie de la liste des seize dangers sanitaires de première catégorie définis par le ministère de l’Agriculture. Elle fait l’objet d’un Plan national d’intervention sanitaire d’urgence, regroupant l’ensemble des mesures à prendre en cas de survenue d’un cas sur le territoire français.

9. Réponses A, B et C

Le virus se trouve dans le sang, les tissus mais aussi les sécrétions et excrétions des animaux malades ou morts.

10. Réponses B et C

Le virus persiste plusieurs mois dans les produits à base de porcs, et plusieurs années dans la viande congelée. À noter également sa persistance 6 à 10 jours dans les fèces.

11. Réponse C

Il n’existe pas de vaccin contre la PPA. Les seules mesures disponibles sont la biosécurité couplée à une bonne hygiène d’élevage, et le contrôle des cas (détection, quarantaine et abattage).

Le temps d’incubation est court : de 3 à 15 jours, 3 à 4 jours seulement dans la forme suraiguë.

12. Réponse D

Aucun traitement n’est disponible.

13. Réponses A, B et C

La contamination peut se faire par contact avec des animaux en phase d’incubation, malades ou ayant survécu, mais également par contact avec les chiens de chasse. L’ingestion d’aliment contaminé (en particulier l’ingestion d’eaux grasses ou de déchets de cuisine) est également une porte d’entrée, tout comme le contact avec des matériaux contaminés (souvenez-vous que le virus persiste jusqu’à dix jours dans les déjections…).

14. Toutes les réponses

Toute personne susceptible d’avoir été en contact avec des porcs ou des sangliers, leurs cadavres ou déjections est un vecteur potentiel de la PPA. C’est pourquoi un délai sanitaire de 72 heures entre la visite d’un élevage porcin français et le dernier contact avec des porcs ou des sangliers d’un pays non indemne de PPA est indispensable, tout comme le lavage et la désinfection soigneuse des moyens de transport (roues en particulier) ou matériel de chasse (bottes etc.). L’introduction des trophées de chasse est à prohiber, l’alimentation avec des eaux grasses ou des déchets de cuisine est strictement interdite en France.

15. Réponse A

Oui, par le biais, par exemple, des trophées de chasse, des bottes souillées lors d’une randonnée en forêt dans un pays à risque, ou l’importation d’aliment à base de viande de porc en France…

16. Réponses A et B


Non, car l’importation d’animaux en provenance de zones contaminées est strictement interdite. Les certificats d’importation d’animaux vivants décèleraient le projet et le bloqueraient.

Oui, si d’aventure des importations non déclarées – illégales – devaient avoir lieu (sangliers… ou autre).

17. Réponses A et B

OUI. Le plan d’intervention sanitaire d’urgence permet de sectoriser l’apparition d’une crise sanitaire. La définition stricte de la zone réglementée autour du foyer de PPA permet de ne pas impacter les échanges dans les zones réglementées. Non. Il est à craindre que certains pays, hors UE, appliquent le principe de précaution et ne bloquent toute importation de produits porcins en provenance de France, même si la région de production n’est pas concernée par le foyer de PPA.

18. Réponse A

La PPA est une maladie réglementée d’importance mondiale. Du fait de la forte mortalité (près de 100 % en élevage) et des risques qu’elle fait peser sur la filière entière, sa présence dans l’est de l’Union européenne est un facteur d’alerte majeur.

 

 

Quel est votre score ?

Plus de 14 points : Bravo ! Vous êtes particulièrement bien informé sur la maladie et les risques qu’elle représente pour la filière tout entière !

De 7 à 13 points : Pas mal ! Vous connaissez déjà beaucoup d’éléments relatifs à la PPA. Quelques détails vous ont échappé, mais ce quizz vous a permis de les identifier !

Moins de 7 points : Vous connaissez mal la PPA. Normal, puisque, heureusement, notre pays est indemne ! Mais le risque de voir le virus arriver en France n’est pas nul. Il est donc important pour tous de mettre à jour les connaissances. Nous espérons que ce quizz vous aura aidé !

Les plus lus

<em class="placeholder">Cédric Lemée et son fils, Martin, maîtrisent parfaitement la phase de détection des chaleurs et des inséminations artificielles.</em>
« Je n’ai jamais eu de bandes de truies à moins de 90 % de fertilité »
Le Gaec La Boulaie obtient des performances de fertilité et de prolificité de haut niveau. Une conduite d’élevage…
<em class="placeholder">Avec sa nouvelle maternité, Clément a pour objectif d&#039;améliorer le bien-être des animaux ainsi que les performances technico-économiques, et réduire la pénibilité du ...</em>
Bien-être animal : « Nous avons investi dans une maternité liberté pour pérenniser l’exploitation »
Installés en 2020, Clément Betard et sa mère, Christine, ont créé une maternité liberté bien-être pour répondre aux normes de…
<em class="placeholder">Dominique Perdrix, éleveur dans le Finistère : « Dans cette opération, nous sommes tous les deux gagnants : le légumier réduit le coût de transport d’engrais et ses ...</em>
« J’ai réduit les volumes de ma station de traitement du lisier de porc»

Sollicité par ses voisins légumiers, le Gaec Ar Maneriou leur fournit depuis trois ans une petite partie de son lisier. Cette…

<em class="placeholder">L&#039;effet de l&#039;enfouisseur est déjà bien visible sur les parcelles de maïs. En injectant le lisier en profondeur dans le sol, il réduit la volatilisation de l’azote et ...</em>
« Je valorise au mieux le lisier de porc sur mes cultures »

Christophe Le Pironnec a investi dans un enfouisseur et dans de l’épandage de précision pour réduire ses achats d’ammonitrate…

<em class="placeholder">porc basque en plein air</em>
Des ressources naturelles pour les porcs élevés en plein air
L’Ifip a évalué les valeurs nutritionnelles des glands et des châtaignes. Leurs valeurs se rapprochent de celles des céréales,…
<em class="placeholder">Perrine Jamen, service environnement Cooperl : « Les éleveurs qui obtiennent les meilleurs indices de consommation réduisent de 30% leurs rejets azotés. »</em>
Environnement : « Nous avons des solutions pour réduire les rejets azotés à la source en élevage de porc»

Le mâle entier, l’alimentation multiphase et le raclage en V permettent aux adhérents Cooperl de réduire les rejets azotés.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)