Aller au contenu principal

Se grouper pour acheter ses fournitures viticoles moins cher

Grâce à des plateformes clés en main comme celle proposée par Le Groupeur, des collectifs de viticulteurs organisent des achats groupés. L’objectif est d’acheter moins cher mais aussi d’avoir des offres bien ciblées sur les besoins.

La moitié des adhérents de l'UGVC adhère à la plateforme d'achats groupés.
La moitié des adhérents de l'UGVC adhère à la plateforme d'achats groupés.
© UGVC

L’Union générale des viticulteurs pour l’AOC cognac (UGVC) a mis en place une plateforme d’achats groupés pour ses adhérents depuis 2020. Près de la moitié d’entre eux, soit 900 viticulteurs, choisit d’y accéder en acquittant une cotisation de 18 euros par an. 

Le palissage est une des principales motivations. Un salarié de l’UGVC est chargé de l’animation. « Il y a un travail important de relationnel avec les viticulteurs », souligne Dylan Bourgeois, chargé Affaires publiques à l’UGVC. 

Même constat pour Julien Hubail, au sein de la coopérative champenoise l’Union auboise, qui a opté pour la même plateforme clés en main d’achats groupés (Le Groupeur). « Avant on fonctionnait avec des tableaux Excel. Là on gagne en efficacité mais l’animation demande du temps », admet-il. C’est le fournisseur qui facture directement chaque client. Pour les fertilisants, l’économie est évaluée à 150 à 200 euros par tonne. Les ficelles à lier sont achetées à 40 centimes d’euros la bobine. Le groupe comprend 80 membres.

Une sélection par les utilisateurs

À l’UGVC, Dylan Bourgeois insiste pour sa part sur le rôle de sélection. « L’animateur est secondé par les élus de l’UGVC qui sont très actifs, ce qui permet d’avoir des offres correspondant aux besoins des adhérents. Notre rôle va au-delà du prix. Le lien avec les viticulteurs donne la garantie que le produit sera utile, adapté et qualitatif », argue-t-il. 

Le syndicat revendique également une cohérence par rapport aux bonnes pratiques qu’il porte, en proposant par exemple des agrafes biodégradables. Mais Dylan Bourgeois constate que le digital a besoin d’un prolongement. « Les viticulteurs aiment le contact. On a donc organisé une 'journée des partenaires' chez l’un de nos adhérents avec des démonstrations dans les rangs de vigne. Ça a très bien fonctionné », apprécie-t-il.

Les plus lus

Ce tâteur fixe réalisé avec une dent d'andaineur de fenaison permet de coucher les herbes qui pourraient déclencher le tâteur hydraulique de l'intercep.
Astuce de viticulteur : « J’ai trouvé un système pour coucher les érigérons devant l’intercep »

Christophe Lunel, viticulteur à Vagnas en Ardèche, a adapté un système aussi simple qu’ingénieux pour coucher les grosses…

Le robot RX 20 de Pellenc fait ses premiers pas dans les vignes

Le robot viticole RX 20 de Pellenc enchaîne actuellement les démonstrations, notamment équipé d’un broyeur. Voici ce que nous…

Assemblée Plenière juillet 2024, Montpellier (34)
La région Occitanie débloque 5 millions d’euros pour aider la filière viticole

Fruit d’une réflexion entre les professionnels et la région Occitanie, le contrat de filière a été voté par les élus régionaux…

Le dispositif d'arrachage définitif de vignes prend forme

Négocié par le gouvernement avec la Commission européenne, le dispositif d'aide pour l’arrachage définitif de vignes n'attend…

Dès que les symptômes de la flavescence dorée apparaissent, le cep concerné doit être arraché.
Flavescence dorée : faire l’impasse sur les traitements obligatoires pourrait coûter cher aux viticulteurs
Une étude en cours essaie de chiffrer le coût des réticences des viticulteurs face au fléau que représente la flavescence dorée.…
La Commission européenne valide l’aide française orientée sur l’arrachage définitif de vignes

L’autorisation par la Commission européenne, le 3 octobre, d’aides directes orientées vers la réduction du potentiel de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Vigne
Consultez les revues Réussir Vigne au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters des filières viticole et vinicole