Restauration rapide
Fabrice Clément rapproche les agriculteurs de McDo
Fabrice Clément a tracé son sillon chez McDonald's et est aujourd'hui à la tête de onze restaurants autour de Caen dans le Calvados. Récemment, lors de la visite d’une dizaine d’agriculteurs dans son établissement de Rot, il a ouvert les portes des frigos, des stocks, de la cuisine. McDo travaille avec des produits français et le montre à ceux qui les produisent.
Fabrice Clément a tracé son sillon chez McDonald's et est aujourd'hui à la tête de onze restaurants autour de Caen dans le Calvados. Récemment, lors de la visite d’une dizaine d’agriculteurs dans son établissement de Rot, il a ouvert les portes des frigos, des stocks, de la cuisine. McDo travaille avec des produits français et le montre à ceux qui les produisent.
Fabrice Clément a 53 ans. L’homme originaire de la Manche est aujourd’hui le patron de onze restaurants McDo dans la région de Caen. Un parcours professionnel sans faille pour ce manager qui ne renie pas ses racines rurales. Son père était boucher et ses grands-parents agriculteurs. S’il n’a pas voulu suivre leurs traces, il reste proche des préoccupations des agriculteurs.
Récemment, il a accueilli une dizaine d’entre eux dans son établissement de Rots, en périphérie de Caen. L’Agriculteur Normand relate la visite et raconte l’ascension de ce salarié parti de la base dans l’entreprise.
Les échanges ont été instructifs. « On n’a rien à cacher et tout à dire. Je leur ai expliqué le process de production », précise Fabrice Clément dans le journal. Il faut dire que les agriculteurs sont aujourd’hui de véritables partenaires pour la chaîne de restauration. « De plus en plus de contrats sont signés avec les agriculteurs pour trois ans », observe le dirigeant. Opération séduction réussie. « Nous avons tous été surpris du bon côté. Nous avons aussi besoin d’eux pour écouler les avants des bêtes », témoigne un des agriculteurs présents dans le journal départemental. « Les McDo n’ont pas à rougir de ce qu’ils font ».
L’intégralité de l’article est à lire dans l’Agriculteur normand.