Un plan de biosécurité pour contrer la FPA
Un arrêté publié le 17 octobre au Journal officiel prévoit la mise en place de mesures afin de limiter les risques d’apparition de la fièvre porcine africaine (FPA) dans les élevages. D’ici au 1er janvier 2020, tout détenteur de suidés (porcs et sangliers) devra définir un « plan de biosécurité ». À la même échéance, tout site d’exploitation de suidés devra être équipé d’un quai d’embarquement des animaux et d’une aire bétonnée ou stabilisée accessible au véhicule d’équarrissage. Enfin, au 1er janvier 2021, toute exploitation devra disposer d’un système de protection permettant d’éviter tout contact direct entre les porcs d’élevages et les sangliers.
En parallèle, les mesures prises en Belgique et dans l’Est de la France pour contenir la propagation de la FPA semblent être efficaces. Au 15 octobre, on décomptait 89 cas, tous retrouvés morts en Belgique. Des clôtures ont été mises en place à la frontière. Elles permettront la reprise d’une chasse intensive dans la zone d’observation renforcée pour réduire la population de sangliers. Par ailleurs, 4 000 porcs d’élevages ont été abattus à titre préventif dans cette zone. Quant à l’origine de la contamination, les hypothèses se multiplient. Les sandwichs jetés sur une aire de repos par les routiers en provenance des pays de l’est avaient été mis en cause. Les chasses privées potentiellement importatrices de sangliers polonais ont été montrées du doigt. On parle désormais de militaires de retour de mission en Europe de l’Est, dont la caserne est située dans la zone où ont été retrouvés des sangliers contaminés.
L’exemple d’une éradication réussie vient de la République tchèque où la FPA, qui s’était déclarée sur des sangliers en juin 2017, a été maîtrisée, grâce à des mesures de confinement et à la réduction drastique de la population de suidés sauvages.
Source : Agra.
www.ansporc.fr
L’association nationale sanitaire porcine (ANSP) vient de créer son site internet www.ansporc.fr. Cette association créée en 2012 a pour missions de coordonner les actions de dimension nationale pilotées par les organismes à vocation sanitaire ou professionnelle, faire des synthèses nationales des actions conduites au niveau des régions et de diffuser les informations sanitaires.